Portfolio - Louis Robert Master Thesis - Mémoire de Master | Page 10

Lorsque nous avons décidé de créer La Rue, il ne s’agissait pas de créer une nouvelle association à l’école avec des membres fixes mais de développer un groupe d’étudiants proposant différentes actions ouvertes à qui veut participer. Il y aurait toujours un noyau dur permettant de développer ces actions sous la forme de projets, mais nous ne voulions pas en faire un groupe fermé. Le terme de collectif est en soit le plus approprié à notre démarche, nous sommes un groupe d’étudiants architectes d’horizons divers souhaitant agir et réfléchir ensemble quant à la réhabilitation du territoire de notre école. Ce que nous pouvons appeler collectif mouvant, ayant du coup des membres différents selon les actions, nécessite un noyau un peu plus structuré. On peut considérer que La Rue est en réalité le regroupement de deux collectifs, un de réflexion et d’organisation composé de six ou sept étudiants tous égaux avec des expériences différentes, et un autre d’action qui s’étend à qui le souhaite. Aucun des deux collectifs n’est fermé, mais le premier nécessite une plus forte régularité de présence et de participation qui le rend de ce fait « plus petit ». Un collectif ne peut pas recevoir à proprement parler de subventions, il faudrait pour cela nous déclarer en tant qu’association type loi 1901 ou alors, comme l’a fait Plateau Urbain 1 , le collectif d’urbaniste ayant développé Les Grands Voisins 2 , créer ce que l’on appelle une SCIC, Société Coopérative d’Intérêt Collectif. La Rue est donc bien un collectif mais membre d’une association de type loi 1901 qui est La Villette Etudiante 3 , regroupant différents pôles tels que La Kfet, la Coopération Etudiante (Coco) ou encore l’Asso 6. 1: Voir Annexes p. 82 2: Voir Annexes p. 49 3: Voir Annexes p. 86 A droite : Logo de La Rue 8