PixaRom Sep.2014 | Page 79

PORTAIL MULTIPLAN L e Temps… vaste sujet. Entre le passé qui n’a pas révélé tout ses secrets et le futur restant éternellement incertain, la question du voyage dans le temps est un sujet fascinant pour tout amateur de science-fiction. Si vous vous êtes déjà penché sur le sujet, vous devez sans doute savoir que l’inventeur du premier récit où il est question de voyage temporel n’est autre qu’H.G Wells avec La machine à explorer le temps. Pour ma part, et désolé pour les puristes, j’ai découvert cette histoire par le biais du film de 2002 réalisé par son arrière-petit fils : Simon Wells. Alors forcément, quand un tel sujet me plaît et quand tout le monde considère ce livre comme étant un classique de la science-fiction, il fallait bien qu’un jour où l’autre je le lise. L’Explorateur du Temps, tel est son surnom, invite ses amis à assister à l’un de ses projets. Il est d’abord question d’une découverte sur une soi-disant quatrième dimension qui serait le temps, ce qui s’avère donc être une introduction pour la suite. Il présente alors une ébauche d’une machine à voyager dans le temps, qu’il envoie à une époque indéterminée. Ses comparses ne savent quoi penser et reste éberlués. Persuadé de pouvoir réaliser une machine à plus grande échelle, l’Explorateur du Temps en construit une à taille humaine qu’il compte bien présenter. Le Jeudi de la semaine suivante, sans avoir donné de nouvelles, ses amis viennent alors pour un dîner comme il était convenu. Alors que l’Explorateur se faisait attendre, il débarque dans le fumoir, fatigué et s’apprête à raconter tout son périple temporel. Il explique s’être arrêté en l’an 802 701 où les hommes sont devenus des sortes de grands enfants, passant leur temps à manger, nager et dormir, dans de vastes ruines urbaines devenues des jardins. Alors qu’il découvrait cette mystérieuse utopie… sa machine disparut ! Ses recherches n’allaient pas tarder à le mener dans un lieu où il n’aurait jamais dû mettre les pieds. Si au départ les premiers chapitres ne sont pas des plus fascinants et que le langage utilisé peut quelque peu dérouter les lecteurs peu familiarisé avec le jargon Ecrit par : Herbert George Wells scientifique, il s’avère que la suite est de plus Publié en : 1924 (il s’agit de l’année de la dernière version) en plus prenante. Voir passionnante ! Alors, j’ai vu le film de 2002 mais il s’agit en fait d’une adaption assez peu fidèle dans le sens où le scénariste a changé le but du héros et certains détails ont été modifiés. Ce qui n’est pas un mal car j’ai pu découvrir le livre en gardant une part d’imprévu. Pas tant que ça au final car stupide que je suis, je m’étais renseigné ici et là, ce qui faisait que je savais déjà qu’elle était l’horreur qui attendais l’Explorateur. Du coup je craignais de lire un livre à l’intrigue sans surprise avec un thème utilisé le plus simplement possible. Il faut bien le dire, de l’eau a coulé sous les ponts et il existe bon nombre d’œuvres qui ont utilisé le thème du voyage Donc il reste l’avenir, malheureusement, temporel pour en faire des histoires plus où les trois-quarts de l’histoire se déroule en 802 moins compliquées avec des paradoxes et des 701, un chapitre vers la fin sera l’occasion d’un présents alternatifs (en film : Retour vers le futur, dernier bond dans le futur que je vous laisse le en jeu : Chrono Trigger, par exemple). plaisir de découvrir. Alors verdict ? Non et Oui. Non pour l’intrigue, qui m’a au final plutôt surprise, gardant une par de mystère et de rebondissement haltant… mais oui, pour le thème qui est traité de manière très simpliste. En effet, l’Explorateur n’ira pas dans le passé. C’est dommage car ça aurait été intéressant, mais peut-être que l’auteur avait peur que cela parte dans tous les sens et que du coup le voyage en arrière aurait été peu utile à l’intrigue, voulant s’affranchir de tout risque de paradoxe. Néanmoins, l’un des amis de l’Explorateur fait mention d’une possibilité de voyager dans le passé, donc comme quoi l’idée n’a pas été oubliée. Donc l’histoire, comme je le disais, est prenante à partir du moment où il perd sa machine. Enfin, vu la taille de l’engin, vous vous doutez bien qu’il ne l