APERÇUS : WARIOLAND 4
A
aah, Wario Land… Lorsque l’on
pense que cette série a débuté
juste parce que les développeurs
de Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins avaient
besoin d’un antagoniste !
Aujourd’hui, licence de Nintendo, la série
s’est vue dotée de quelques épisodes assez
intéressants. De l’humour, du level-design
ingénieux, un système de transformation sympathique. Les joueurs trouvent tout ce qu’ils
recherchent dans un jeu no-brain et, en même
temps, pas tant que ça.
Le quatrième épisode a été développé par
Nintendo R&D 1 (Metroid, Dr. Mario, Kid Icarus)
et édité par Nintendo (ai-je vraiment besoin de
préciser leurs jeux, cette fois-ci ?) et est sorti sur
la GameBoy Advance le 16 Novembre 2001.
Comme tous les autres opus de la série, ce
soft est un jeu d’action-plateformes agrémenté
d’un peu d’exploration et de backtracking se
servant d’un système de transformations pour
pouvoir évoluer dans les niveaux.
Les transformations sont assez faciles à trouver mais il faudra tout de même oser pour aller
les activer. En effet, ce n’est pas avec un simple objet que vous allez vous métamorphoser à partir duquel vous aviez accédé au niveau
mais c’est en vous faisant attaquer par certains pour vous en sortir.
ennemis (comme les abeilles ou les singes
Bien entendu, seule la statue de grenouille
lanceurs de bombes) ou certains pièges (les permet d’activer le portail de retour. Enfin,
chutes de neige) que vous allez voir le corps sachez qu’il existe aussi un CD à trouver dans
de Wario se modifier. Il s’agira de voler dans les chaque niveau que vous pourrez écouter libreairs de plus en plus haut, de frapper très fort le ment dans la banque sonore.
sol sans avoir besoin de prendre de l’élan ou de
Enfin, le point le plus important dans un
pouvoir détruire certains blocs spécifiques.
jeu de plateformes : le level-design. Eh bien, il
Du côté de Wario, on a un léger panel de est… intéressant… Les chemins à emprunter
mouvements qui sied assez bien au person- sont assez originaux, n’hésitant pas à forcer le
nage : sauter, foncer à vive allure, courir sur une joueur à faire des détours alors que ce dernier
certaine longueur, écraser son arrière-train au voyait l’arrivée juste devant lui.
sol une fois en l’air… Il faut également savoir
Cependant, il n’est pas particulièrement
que certaines de ces techniques peuvent se intuitif car certains chemins sont assez bien
charger et nécessitent donc de prendre de cachés dans le décor. Heureusement, vous avez
l’élan avant d’être activées.
aussi de nombreuses salles annexes qui vous
Du côté des objectifs, on a droit à quelque rapporteront de l’argent si vous cherchez à
chose de tout de même assez faible… En effet, toutes les accomplir dans les niveaux.
dans chaque niveau, vous
devrez
impérativement
A la recherche de... Quoi, en fait ?
trouver quatre morceaux de
pierres précieuses nécessaires pour ouvrir la porte
menant au boss, une cléfantôme qui permettra
d’accéder au niveau suivant
et une statue de grenouille
obligeant à sortir du niveau.
Pourquoi obliger ?
Eh bien, une fois que
vous aurez activé cette
statue de grenouille, sachez
qu’un timer va apparaître.
Il vous faudra alors vous
dépêcher de rejoindre le lieu
Parce que, oui, dans ce jeu comme dans
tous les autres de la série, l’argent a son
importance. D’ailleurs, c’est là-dessus que se
base le pitch de l’histoire : une pyramide a été
découverte et, ni une, ni deux, Wario se rend à
l’intérieur pour y dénicher toutes ses richesses.
Point.
L’argent que vous allez amasser dans les
niveaux (en tuant des ennemis, en détruisant
des blocs, en trouvant des diamants…) se
dépensera dans les mini-jeux qui sont au faible
nombre de trois. Si vous réussissez à bien jouer
dans l’un d’entre eux, vous allez obtenir une
ou plusieurs médailles qui serviront de monnaie d’échange dans les magasins situés juste
avant chaque boss (ils ne vous permettent
que d’accélérer votre combat contre les boss,
d’ailleurs).
Les graphismes, quant à eux, assez beaux,
les animations sont bien faites mais
le tout ne vous laissera pas pantois
non plus.
L’OST, elle, est dans la lignée des
Wario Land : funky, jazzy et avec un
certain rapport avec le niveau. C’est
dommage qu’elle ne reste pas dans
la tête car certaines musiques sont
sympathiques à entendre (notamment Sunny-Side Up).
Au final, Wario Land 4 est un assez
bon jeu, avec des idées valables et
un level-design assez bien pensé.
Dommage, tout de même, que celuici soit un peu trop bordélique pour
que le joueur se repère facilement.
En tout cas, il vaut le détour,
croyez-moi…
Nimai
10 PixaRom magazine