PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 60

PORTAIL MULTIPLAN Séries L orsque vous prenez X-Files, que vous enlevez les aliens, que vous rajoutez une toute petite pincée de Sliders et saupoudrez le tout d’un brin de comédie, qu’obtenez-vous ? Fringe ! Le titre n’est pas innocent puisqu’il signifie frange, et l’on n’est donc pas loin des frontières du réel. Le premier épisode commence d’ailleurs par une scène où les passagers d’un avion décèdent suite à la contamination d’un homme qui se liquéfie et transmet cette charmante « maladie » aux autres... L’agent Olivia Dunham, du FBI, envoyée sur l’affaire, ne sort pas de ses surprises lorsque son petit ami, également membre du Bureau, semble très bien informé mais ne peut rien dire- et le mystère s’épaissira lorsqu’il décédera. De fil en aiguille, après une première couche d’intrigues sondée, la cellule Fringe sera constituée, composée d’Olivia, d’une agente pour les communications, de Walter Bishop, tiré de l’asile psychiatrique car ses anciennes recherches semblent étrangement 60    PixaRom magazine liées aux phénomènes bizarres qui se propagent, et son fils, un quasi-génie. Ensemble, ils devront donc (plus ou moins) résoudre des affaires de plus en plus farfelues : émission radio cryptique effaçant la mémoire de ceux qui l’écoutent, logiciel vidéo poussant au suicide, une femme apparemment immortelle, bébé sorti d’un cercueil et devenu un prédateur souterrain, un homme capable d’imposer ses émotions aux autres, etc. Après des errances dues à sa personnalité lunatique et sa confusion diffuse, ce sera presque invariablement Walter qui trouvera la solution, tandis qu’Olivia Bishop junior seront plutôt sur le terrain. Une solution à grands renforts d’explications pseudo-scientifiques. Au fond, Fringe suit un schéma déjà vu : un enfilement d’épisodes étant chacun leur propre vignette indépendante, traversés par un fil rouge qui connaît des pics et des creux. En avançant dans l’histoire, on découvrira