PORTAIL MULTIPLAN
Séries
L
orsque vous prenez X-Files, que vous enlevez les aliens, que vous rajoutez
une toute petite pincée de Sliders et saupoudrez le tout d’un brin de
comédie, qu’obtenez-vous ? Fringe ! Le titre n’est pas innocent puisqu’il
signifie frange, et l’on n’est donc pas loin des frontières du réel.
Le premier épisode commence d’ailleurs par une scène où les passagers d’un
avion décèdent suite à la contamination d’un homme qui se liquéfie et transmet
cette charmante « maladie » aux autres...
L’agent Olivia Dunham, du FBI, envoyée
sur l’affaire, ne sort pas de ses surprises
lorsque son petit ami, également membre
du Bureau, semble très bien informé mais
ne peut rien dire- et le mystère s’épaissira
lorsqu’il décédera.
De fil en aiguille, après une première
couche d’intrigues sondée, la cellule Fringe
sera constituée, composée d’Olivia, d’une
agente pour les communications, de Walter
Bishop, tiré de l’asile psychiatrique car ses
anciennes recherches semblent étrangement
60 PixaRom magazine
liées aux phénomènes bizarres qui se propagent, et son fils, un quasi-génie.
Ensemble, ils devront donc (plus ou
moins) résoudre des affaires de plus en plus
farfelues : émission radio cryptique effaçant
la mémoire de ceux qui l’écoutent, logiciel
vidéo poussant au suicide, une femme apparemment immortelle, bébé sorti d’un
cercueil et devenu un prédateur souterrain,
un homme capable d’imposer ses émotions
aux autres, etc.
Après des errances dues à sa personnalité
lunatique et sa confusion diffuse, ce sera
presque invariablement Walter qui trouvera la solution, tandis qu’Olivia Bishop
junior seront plutôt sur le terrain. Une
solution à grands renforts d’explications
pseudo-scientifiques.
Au fond, Fringe suit un schéma déjà vu :
un enfilement d’épisodes étant chacun leur
propre vignette indépendante, traversés par
un fil rouge qui connaît des pics et des creux.
En avançant dans l’histoire, on découvrira