DRAGON QUEST, l'art de comprendre un gameplay en moins de 5
minutes
Voici venir l'Alpha
Amis lectrices et lecteurs, bienvenue dans cette rubrique un peu spécifique. Quand on parle
d'article de jeu vidéo, on pense avant tout « aperçu », « test », ou « dossier », pour les plus
bavards. Des ensembles de mots qui, tantôt aimants, tantôt grondants, restent malgré tout
généralistes, puisqu'ils sont obligés de parler de chaque aspect d'un soft.
Memory card sera une rubrique de haute précision. Elle ne reprendra qu'un moment clé d'un jeu.
Ce moment, il pourra être de n'importe quel ordre : la mort d'un personnage, un twist dans le
scénario, une musique qui reste dans la tête, une cinématique, ou un combat particulièrement
ardu... sans oublier, aussi, le gameplay. Transition formidable, car justement, cela sera le cas
aujourd'hui (ou demain, si vous arrêtez l'article maintenant et reprenez un autre jour. Oui, vous
avez parfaitement le droit).
Vous me connaissez, depuis le temps. J'aime les jeux rétros, et j'aime par dessus tout le J-RPG.
Mais si vous vous attendiez à ce que je vous parle de la mort d'Aerith ou de tout autre moment
fort d'un Final Fantasy, je crois bien vous avoir eu pour une fois. Car le numéro 1 d'un journal
mérite qu'on revienne aux fondations même. Et celles-ci, pour le RPG japonais, c'est Dragon Quest.
C'est donc avec un naturel déconcertant que nous allons parler de ce jeu, jeu qui ne possède
quasiment aucun scénario, et dont les musiques, certes superbes à l'époque, deviennent vite
fatigantes.
Et pourtant, les cinq premières minutes du jeu sont cruciales, et vont non seulement vous
permettre d'appréhender vos dix prochaines heures de jeu, mais aussi tout un genre. Car oui,
vous pensez que j'y vais fort, très, trop, mais je vous assure que ces fameuses cinq minutes ont
conditionné un quart de siècle de J-RPG.
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