remplir si vous souhaitez terminer le jeu à 100% : récupérer toutes les fleurs du niveau (et vous
allez avoir du mal), découvrir tous les passages secrets (certains d’entre eux sont très bien cachés)
et récupérer les objets-«clés» (qui ne sont pas importants pour l’histoire).
Tous ces objectifs sont vraiment annexes et ne vous débloqueront rien. De toute façon, il n’y a
rien à débloquer. Ces ajouts sont juste là pour ceux qui aiment terminer leurs jeux à 100%. Et moi,
je vous dis bonne chance car vous n’êtes pas prêts d’y arriver.
Une difficulté assez présente…
Maya L’Abeille est un jeu assez dur (et ce, même au niveau de difficulté le plus aisé).
Tout d’abord, en commençant une nouvelle partie, vous aurez le choix entre trois niveaux de
difficulté différents : Facile, Normal et Difficile. Quelques choses changeront entre ces 3 modes
mais je vous l’expliquerai dans quelques instants.
Lorsque vous commencerez le jeu, vous serez donc surpris par la difficulté du titre. Eh oui,
lorsque l’on joue à une adaptation d’une série animée pour enfants, on s’attend à ce que les
développeurs baissent la difficulté au maximum mais, là… non…
La difficulté est belle et bien présente et les trois pauvres PV ne vous permettront pas de tenir
bien longtemps (surtout lors des derniers niveaux).
Les ennemis sont nombreux et placés de manière à ce que vous attendiez pour pouvoir avancer.
Certains d’entre eux sont même invincibles car pour tuer un ennemi, il faut lui sauter dessus
(comme dans tous bons jeux de plates-formes). Mais ces ennemis-là sont armés de lance qu’ils
pointent constamment vers le haut.
Résultat : vous ne pourrez qu’esquiver ces adversaires. Mais le pire, c’est que pour vous faire
perdre de la vie, les développeurs ont en plus prévu des pièges. Ceux-ci sont disséminés un peu
partout dans le niveau. Vous devrez faire attention quand vous vous déplacerez car les pièges,
sont petits et n’attireront pas votre attention. D’ailleurs, leur vitesse d’attaque augmentera et
vous aurez plus de mal à passer ces pièges quand vous jouerez en difficile.
Le second changement correspond à vos points de vie. En effet, lorsque vous atteigniez un
nouveau checkpoint en facile, celui-ci, en plus de sauvegarder votre aventure, régénérait toute
votre vie (ce qui était souvent bienvenue).
En mode normal, ils deviennent un peu plus avares en ne vous donnant qu’un seul PV et en
mode difficile, ils vous laissent au même niveau… Radins ! Il y a aussi une deuxième façon
d’obtenir de nouveaux PV : trouver des alvéoles éparpillées dans les niveaux.
Leur nombre est un peu exagéré en mode facile mais en mode difficile, les développeurs se sont
dits qu’il fallait mieux n’en mettre aucun, comme ça, les joueurs feront plus atte ntion… Et pour
faire attention, on fait attention ! Pire ! Lorsqu’il nous reste plus qu’un point de vie, on commence
à stresser et on prie pour voir la sortie le plus rapidement… Car en plus, les niveaux sont plutôt
longs… Et ça, c’est bien…
Enfin, le dernier changement concerne les vies. En mode facile, il vous suffisait juste d’obtenir 150
fleurs pour gagner une nouvelle vie (c’est pas aussi dur que ce que vous croyez), en mode normal,
il vous faut obtenir 150 fleurs de plus (là, c’est un peu plus dur…) et mode difficile, il vous en
faut 500 ! En plus, à la fin de chaque niveau, vous devrez jouer à un mini-jeu de mémoire. Si vous
le réussissez, vous gagnez une vie. Vous avez droit à un certain nombre d’essais, nombre qui
changera selon le mode de difficulté et également sur le nombre d’objets-«clés» que vous aurez
ramassez.
Maya L’Abeille : La Grande aventure est une bonne surprise, avec laquelle vous aurez plaisir à
jouer. Cependant, faites tout le jeu d’un seul coup car sinon vous n’y reviendrez pas (le jeu accuse
effectivement d’une certaine non-rejouabilité).
Aperçu vrombissant par NIMAI
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