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CENTRES
DE VALORISATION :
LA PREUVE PAR 5
LA POLITIQUE DE L’AGGLOMÉRA-
TION EN MATIÈRE DE DÉCHETS
A BEAUCOUP ÉVOLUÉ CES DER-
NIÈRES ANNÉES, JUSQU’À CONSI-
DÉRER AUJOURD’HUI NOTRE BON
VIEUX REBUS COMME UNE RES-
SOURCE À PART ENTIÈRE. DANS
CETTE OPTIQUE ET EN S’AP-
PUYANT SUR LE PLAN LOCAL
DE PRÉVENTION, ADOPTÉ EN
2016, LE PAYS DE L’OR A ENGAGÉ
LA RÉNOVATION DE TOUTES
SES DÉCHÈTERIES, QUI ABOUTIT
CE PRINTEMPS
Des solutions
plus efficaces
Nous vous présentions dans le précédent
numéro de ce magazine le principe général
de ces nouvelles déchèteries, désormais
baptisées centres de valorisation. En résu-
mé, plus de sécurité pour les usagers, plus
de lisibilité concernant les différents « flux »,
une meilleure information sur la récupéra-
tion des déchets, en somme un nouveau
paradigme qui se traduit dans les faits par
des sites complètement réinventés pour
coller à une nouvelle vision de la collecte
des déchets. En mars 2018, la première
illustration de cette politique a vu le jour
sur le territoire avec l’ouverture au public
du centre de valorisation de Saint-Aunès.
La philosophie adoptée sur ce site nouvelle
génération consiste à améliorer le tri des
particuliers en déchèterie afin de diminuer
le tonnage des déchets destinés in fine
à l’incinération, qui si elle procure de l’éner-
gie, donc de l’électricité, produit des effets
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LES ADOLESCENTS
AU CŒUR DU DISPOSITIF
le système d’alvéoles et ses flux
sur l’environnement. Pour atteindre ce but,
plusieurs pistes ont été explorées. D’abord,
l’implantation d’une aire de réemploi, en
partenariat avec la communauté Emmaüs,
qui permet aux usagers de déposer leur
« déchets » encore récupérables, afin de
les remettre dans le circuit, via une remise
en état. Ensuite, le choix d’une structure
au sol pour faciliter les déplacements en
véhicule et augmenter la capacité de dé-
pose des déchets dans des alvéoles acces-
sibles et bien identifiées grâce à une
signalétique claire. Ainsi, dans le centre
de Saint-Aunès plus de 18 flux sont dispo-
nibles pour le dépôt des particuliers. Depuis
le 18 juin dernier, ce sont les centres de va-
lorisation de La Grande Motte et Mudaison
qui ont à leur tour fini d’opérer leur mue
pour ouvrir leurs portes aux usagers,
particuliers et professionnels, en proposant
eux aussi un nouveau dispositif de collecte.
Circulation sur un quai de déchargement
pour La Grande Motte, circulation à plat
pour Mudaison, et dans les deux cas mise
en place d’une déchèterie automatisée
pour les professionnels.
L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É D ’A G G L O M É R AT I O N D U PAY S D E L’ O R
des déchèteries
professionnelles
au top
Si chaque habitant du territoire jette
environ un kilo de déchet par jour, il
ne faut pas oublier que les activités
professionnelles, génèrent un ton-
nage important. Les déchèteries
professionnelles de Mudaison et La
Grande Motte s’automatisent à par-
tir du 18 juin pour recueillir les dé-
chets divers, issus notamment de
l’artisanat. Gravats, végétaux, pla-
co-plâtre…tous ces flux seront dé-
sormais apportés directement
grâce à un badge personnalisé per-
mettant l’accès à la déchèterie au-
tomatique et facturés via une borne
de saisie.
CRÉÉ EN 2010, LE CONSEIL
INTERCOMMUNAL DE SÉCURITÉ
ET DE PRÉVENTION DE LA DÉLIN-
QUANCE (CISPD) AGIT PARTICU-
LIÈREMENT AUPRÈS DES
ADOLESCENTS. LE PROGRAMME
D’ACTIONS DOIT ÊTRE
RENOUVELÉ COURANT 2018.
La prévention
au collège, des lieux
d’écoute et internet
Les jeunes de 11 à 18 ans, traversent une
période charnière de leur existence, qui va
contribuer à les transformer en adulte et
citoyen. Ces futurs gestionnaires de la vie
de la cité sont ainsi soumis à de multiples
sollicitations, expériences diverses et pre-
mières tentations d’interdit. Le CISPD, ratta-
ché depuis 2018 au pôle Jeunesse et sport
de la collectivité, veille tout spécialement à
accompagner les adolescents. Ainsi, le Pays
de l’Or a contracté un partenariat avec l’as-
sociation Groupe Solidarités International
pour animer des actions de sensibilisation
auprès des élèves des collèges de Mauguio,
La Grande Motte et Lansargues. En
2017/2018, ces ateliers ont permis aux
1700 jeunes de ces établissements de
suivre plus de 200 heures d’animations
autour des questions de dépendance,
de sexualité ou de violence, avec le soutien
des chefs d’établissements et des équipes
pédagogiques.
Autre moyen d’action, autre lieu, les Points
d’Écoute Parents Adolescents, plus souvent
appelés PEPA, sont ouverts aux jeunes de
11 à 25 ans, ainsi qu’à leur entourage
adulte afin d’y aborder dans un cadre confi-
dentiel et de confiance, les différentes pro-
blématiques susceptibles d’affecter la santé
des adolescents. À Lansargues, La Grande
Motte et Palavas-les-Flots, les points
d’écoute ont été créés à l’intérieur des es-
paces jeunes de l’agglomération, avec les
usages des jeunes concernés. Chaque an-
née, plus de 200 entretiens sont ainsi réali-
sés par des professionnels de l’association
qui privilégient un accompagnement glo-
bal ; l’important étant d’exprimer ce qui ne
va pas. Sous la forme de permanences,
questionnements personnels et identitaires
sont évoqués tels que la scolarité, la famille,
la santé, les excès… Pour rappel, le point
d’écoute de Lansargues est ouvert le mer-
credi de 14h à 18h, celui de Palavas-les-
Flots, le lundi de 16h30 à 19h30, celui de
La Grande Motte, le mercredi de 13h30 à
17h30 et à Mauguio, le lundi de 15h à 19h
et mercredi de 13h30 à 17h30.
Un livret pour
et par les jeunes
En 2013, un livret du CISPD avait
été réalisé par les élèves du collège
de La Grande Motte et distribué aux
ados du territoire. 5 ans après, ce
sont les collégiens de Mauguio et
La Grande Motte qui ont planché
sur le sujet. Au final, c’est la propo-
sition évocatrice « j’en ai plein le
dos » qui a été sélectionnée par les
jeunes. Le livret sera finalisé très
prochainement avec l’aide du graf-
feur professionnel Jerc.
L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É D ’A G G L O M É R AT I O N D U PAY S D E L’ O R
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