PALESTINE Mémoires de 1948 - Jérusalem 2018 | Page 91
1. Henry Laurens, L’Accomplissement des pro-
phéties, p. 30.
2. Alors que la direction du département d’édu-
cation des écoles publiques était Britannique
et assistée par des Palestiniens, les écoles pu-
bliques juives avaient une direction juive. En ce
qui concerne les deux écoles Kadoorie, celle de
Tulkarem suivait un programme britannique et
était surtout dirigée par des Anglais, alors que
l’école du mont Thabor décidait de son propre
programme sans en référer aux Britanniques.
3. « La plupart des activités du FNJ pendant la
période du Mandat et autour de la Nakba ont
été étroitement liées au nom de Yossef Weitz, le
chef de son service installation […]. À la fin des
années trente des archives étaient presque com-
plètes » (Ilan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la
Palestine).
4. Le FNJ fut fondé en 1901 au 5e Congrès sio-
niste à Bâle en Suisse.
5. De 1950 à 1967, la Cisjordanie faisant par-
tie de la Jordanie, il n’y avait pas de frontière à
passer.
6. Moshé Dayan fit reconstruire le pont Allenby
pour permettre une circulation libre et régulière
dans les deux sens. L’administration civile jorda-
nienne fut maintenue en Cisjordanie. Parallèle-
ment, Dayan encouragea l’exode d’habitants de
Cisjordanie vers la Jordanie et mit tout en œuvre
pour que la Cisjordanie se transforme en ap-
pendice israélien, ce que les critiques appelèrent
« l’annexion rampante », qui eut lieu, surtout,
après l’arrivée au pouvoir de la droite israélienne
de Begin et du Likoud en 1977 (Benny Morris,
Victimes : histoire revisitée du conflit arabo-sioniste,
Paris, Éditions Complexe, 2003, p. 368 à 370).
La Jordanie ne coupera les liens administratifs
avec la Cisjordanie qu’en 1988 (discours du roi
Hussein du 31 juillet 1988). L’exode palestinien
vers la Jordanie concerne 200 000 à 300 000 ha-
bitants de Cisjordanie. 803 600 Palestiniens sont
restés en Cisjordanie et 434 100 à Gaza, d’après
Georges Kossaifi, « L’enjeu démographique en
Palestine » (tableau 2 : Population arabe et juive
résidant en Palestine selon la région et la date),
dans Camille Mansour (dir.), Les Palestiniens de
l’intérieur, Washington, Les Livres de la Revue
d’études palestiniennes, 1989..
7. Le Mossad est l’une des trois agences de ren-
seignements d’Israël.
8. Felicia Langer, née en Pologne de parents
juifs et mariée à un survivant de la Shoah, s’ins-
talle en Israël en 1950. Dès 1967, choquée par
la violence de l’armée israélienne, elle défend les
Palestiniens devant les tribunaux militaires de
son pays. Vice-présidente de la Ligue israélienne
des Droits de l’homme, elle est devenue en 2009
membre du comité de parrainage du Tribunal
Russel pour la Palestine.
9. Habib Ishow, « L’État et la paysannerie en
Irak ». Revue de l’Occident musulman et de la Mé-
diterranée, vol. 45, n° 1 (1987), p. 116.
10. Cette loi ottomane est également appli-
quée en Jordanie et en Syrie sur des terres dites
mortes, al-ard al-mawât. Voir Muhammad Fa-
ruq ‘Akkâm, « Des fondements de la propriété
dans la jurisprudence musulmane : La mainmise
sur les biens vacants », Revue des mondes musul-
mans et de la Méditerranée, p. 25-41, 1996.
Du temps des Anglais
‘Abd al-Rahman
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