PALESTINE Mémoires de 1948 - Jérusalem 2018 | Page 148

1. E. Sanbar, Dictionnaire amoureux de la Pa- lestine. L’auteur suggère que la solution est peut- être dans la reconnaissance du Droit du retour et non son application, pour que l’on puisse le négocier. 2. Voir Walid Khalidi, All that Remains. Et également le site de l’association Zochrot dé- crivant l’opération Yiftah, dont les attaques au cours du mois de mai 1948 visaient à « nettoyer » la partie est de la Galilée de ses habitants, au cours du mois de mai. 3. Les fatayer sont des crêpes salées, fourrées de viande, de fromage ou d’épinards, qu’on retrouve dans la plupart des pays du Moyen- Orient. 4.  Dans la cuisine levantine (Liban, Syrie, Pales- tine, Jordanie), les mana’ich sont des galettes de pain recouvertes de zaatar, un mélange de thym, de sumac, de graines de sésame et d’huile d’olive, le tout cuit au four. 5. Henry Laurens, L’Accomplissement des pro- phéties, parle de ‘Abd al-Qadir al-Husseini, héros de la Grande Révolte de 1936-1939, qui devient en 1947, commandant de la milice Al-Jihad al-Muqaddas pour protéger les villages des at- taques sionistes (p. 32 et 46). Il sera tué au cours d’un combat à Qastal le 8 avril 1948. 6.  Wardeh, « fleur » en arabe. 7. Jusqu’au 15 mai 1948, les forces sionistes étaient composées de différentes milices armées (la Haganah, l’Irgun, le Lehi…). Ce n’était donc pas encore l’armée israélienne. 146 8.  D’après le site israélien Zochrot qui a réper- torié tous les villages détruits par les groupes sio- nistes puis par les forces armées israéliennes en 1948, Fir’im est attaqué au mortier le 2 mai 1948. 9. Kamel Doraï, Les Réfugiés palestiniens du Li- ban, Une géographie de l’exil. 10. Nadine Picaudou, «  Genèse des élites politiques palestiniennes, 1948-1982 », Revue française de science politique, p.  324 à 351, 34 e  année, n° 2, 1984. D’après l’auteur, p 342- 343, le concept de « retour » comprend tant le retour matériel à la terre de Palestine que le re- tour psychologique à un âge d’or perdu. « Avant l’émergence d’une résistance armée, le retour est conçu comme un retour pur et simple au passé. La résistance armée va intégrer l’aspira- tion au retour à une sublimation du passé ; un projet politique de retour élevé en mythe de l’avenir. » 11. Voir Elias Sanbar, Dictionnaire amoureux de la Palestine, p. 40. 12. Voir Saqr Abou Fakhr, « Genèse des or- ganisations de la résistance palestinienne avant 1967 », Revue d’études palestiniennes n° 81, p. 48- 57, nouvelle série, automne 2001. 13. Fakher Shriteh, Gaza : The Bleeding Wound, p. 172, Xlibris, 2015. Sur l’importance de cette bataille dans l’histoire du Fatah. La ba- taille d’al-Karama, au Nord de la mer Morte, dans la vallée du Jourdain, a eu lieu le 21 mars 1968. Elle reste le symbole de l’unité jorda- no-palestinienne devant les Israéliens. 14.  Sur son site, l’Unrwa déclare avoir 526 744 refugiés palestiniens enregistrés dans neuf camps en Syrie. 15. Bassma Kodmani-Darwich, « L’OLP, de l’incarnation du peuple au gouvernement de l’État », Revue des mondes musulmans et de la Mé- diterranée, 1993, n° 68-69, p. 107-120. 16. Le Nouveau Camp d’Amman plus connu comme camp de Wihdat, est l’un des quatre camps créés après 1948. Il s’établit officielle- ment en 1955 au sud-est de la capitale jorda- nienne. Malgré des conditions de vie difficiles, un manque d’accès aux soins et un taux de chômage élevé, le camp possède une équipe de football dont les Palestiniens sont très fiers. Ses quartiers commerçants sont les plus dynamiques du sud d’Amman. Voir Jalal Al Husseini, « The Evolution of the Palestinian Refugee Camps in Jordan. Between Logics of Exclusion and Inte- gration » (Cities, Urban Practicies and Nation Bulding in Jordan), Les Cahiers de l’Ifpo, 2011, p. 181-204. 17. Le camp de Baqa’a a été créé en 1968, à 20  km au nord de la capitale jordanienne. D’après le site de l’Unrwa, 46  % des réfugiés de ce camp n’ont pas accès à une couverture de santé, 17  % sont au chômage, et 32  % vivent avec un revenu au-dessous du seuil de pauvreté jordanien, en 2018. 18.  En plus des quatre enfants que Halima avait de son premier mariage mais qui ne vivaient plus avec elle. Mémoires de 1948 MEMOIRE_PALESTINE_FR.indd 146 20/02/2019 13:38