PALESTINE Mémoires de 1948 - Jérusalem 2018 | Page 121
31. Sur l’organisation de l’OLP, voir Bassma
Kodmani-Darwich, « L’OLP, de l’Incarnation
du peuple au gouvernement de l’État », Revue des
mondes musulmans et de la Méditerranée, n° 68-
69, 1993.
32. Voir la thèse d’Elena Qleibo, op cit., p. 76.
Du fait du manque d’universités dans la bande
de Gaza, celles d’Égypte ont ouvert leurs portes
aux étudiants palestiniens et leur ont offert des
bourses.
33. Voir Benny Morris, Victimes : histoire revi-
sitée du conflit arabo-sioniste, p. 368-370. Après
1967, Moshé Dayan fit reconstruire le pont
Allenby sur le Jourdain pour permettre une
circulation libre et régulière dans les deux sens,
encourageant l’exode d’habitants de Cisjordanie
vers la Jordanie. La Cisjordanie s’est peu à peu
transformée en appendice israélien, ce que les
critiques appelèrent « l’annexion rampante ».
34. Voir le site de l’Unrwa. Le camp de Jérash,
connu comme camp de Gaza, est ouvert en
1968 pour 11 500 Palestiniens ayant dû quit-
ter la bande de Gaza en 1967. Il est considéré
comme le plus pauvre des dix camps de réfugiés
palestiniens officiels que compte la Jordanie.
35. Notamment du Japon, qui apporte une aide
à l’éducation des réfugiés palestiniens depuis le
début des années 2000 comme le souligne le site
de son ambassade en Jordanie.
36. Voir le Mémoire de DEA de Nathalie Pe-
piot, « Le développement de l’instruction et
les instituteurs dans la bande de Gaza », sous
la direction de Jean-Pierre Briand, Université
de Saint-Denis, Paris VIII, département de so-
ciologie, octobre 2000. En 1967, les manuels
des écoles de Gaza qui suivent le curriculum
égyptien sont soumis à la censure (pages man-
quantes, blancs, corrections, ajouts…). Celle-ci
s’exerce à l’encontre de l’existence de la Pales-
tine, le problème des réfugiés, la résistance pa-
lestinienne sous le mandat britannique, les réso-
lutions des Nations unies relatives aux droits du
peuple palestinien.
37. Dawn Chatty, Gillian Lewando Hundt,
Children of Palestine: Experiencing Forced Migra-
tion in the Middle East, New York, Berghahn
Books, 2005, p. 160.
38. Voir Reuters, « Israël Bans Use of Palesti-
nian Term ‘Nakba’ in Textbooks », dans Haaretz,
22 juillet 2009. Le département de l’éducation
est confié à un officier de l’armée israélienne.
39. Voir Blandine Destremeau, « L’espace
du camp et la reproduction du provisoire : les
camps de réfugiés palestiniens de Wihdat et de
Jabel Hussein à Amman », Moyen-Orient : Mi-
grations, démocratisation, Médiations, Graduate
Institute Publications, Genève, 1994, p. 83 à 99.
Les terrains sur lesquels les camps ont été éta-
blis, appartenaient pour la plupart à des proprié-
taires fonciers jordaniens. Le gouvernement s’est
« temporairement » approprié le droit d’usage,
pour les mettre à disposition de l’Unrwa dans le
but de loger les réfugiés palestiniens. Le terrain
de Salaheddin Saleh se trouve près du camp de
Gaza, mais pas à l’intérieur.
40. Pour connaître les conditions de vie des Pa-
lestiniens de Gaza, voir le document publié sur
le site du HCR par la Commission de l’immi-
gration et du statut de réfugié du Canada. Jor-
danie : information sur les droits et les obligations
des Palestiniens qui vivent en Jordanie sans avoir la
citoyenneté jordanienne, à l’exception des réfugiés
palestiniens ayant fui la Syrie depuis 2011, y com-
pris l’emploi, la liberté de circulation et l’accès aux
services sociaux (2013-mai 2014). http://www.
refworld.org/docid/53ecc79d4.html (consulté
le 4 juillet 2018)
41. La zakat est le troisième des cinq piliers de
l’Islam, après l’attestation de foi et la prière. Il
s’agit d’une aumône légale que chaque musul-
man verse en vertu des règles de solidarité et de
partage au sein de la communauté. Cette forme
de charité très institutionnalisée dans le monde
musulman, comble une bonne partie des la-
cunes des États en matière d’aide sociale.
42. Les accords de Camp David, signés le
17 septembre 1978, entre l’Égypte et Israël, ont
été négociés par Sadate et Bégin et facilités par
Jimmy Carter. Le traité de paix israélo-jorda-
nien, appelé accords du Wadi Araba, a été signé
le 26 octobre 1994.
43. Voir Anne-Marie Eddé, « Saladin », dans
Les clés du Moyen-Orient, du 16 mars 2011, au
sujet de l’esprit chevaleresque, la générosité et
la magnanimité qu’évoque le nom de Saladin
en Occident, et de réunificateur des Arabes
et conquérant de Jérusalem qu’il incarne en
Orient. La résistance de Saladin aux Croisés est
un motif récurrent du discours palestinien et
plus généralement du monde arabe. L’auteure a
publié une biographie de Saladin (Paris, Flam-
marion, 2008).
Scène
de la vie
rurale,
avant
1914
Salaheddin
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