PALESTINE Mémoires de 1948 - Jérusalem 2018 | Page 167
Jérusalem, les Doms ou Nawar, branche moyen-orientale des Roms, vers 1912
en 1994. Il fut suivi par Amin al-Majaj pendant
cinq ans et, depuis 1999, par Zaki al-Ghul.
23. Au début des années 1960, les pays en dé-
veloppement se préoccupent de leur place dans
le commerce international et réclament la tenue
d’une conférence pour traiter de leurs problèmes
et trouver des moyens d’action. La première
CNUCED se tient en 1964, les suivantes auront
lieu tous les quatre ans. Parallèlement, les pays
en développement créent le Groupe des 77 (au-
jourd’hui 134) pour faire entendre leurs préoc-
cupations. La mission de la CNUCED en 1999
porte sur l’assistance de l’Organisation au déve-
loppement de l’économie palestinienne (voir le
document portant sur la session 46, datant du
18 octobre 1999).
24. Françoise De Bel-Air, Arda Dergarabe-
dian, « Migrations de travail, globalisation et
politique. Les Zones industrielles qualifiantes
(QIZ) de Jordanie
», Migration et politique
au Moyen-Orient, 2006, IFPO, p. 37-60, ex-
plique l’apparition d’un nouveau type de zone
franche après la signature du Traité de paix du
Wadi Araba : les Zones industrielles qualifiantes
(QIZ). Elles poursuivaient un but politique, ou-
vertement déclaré, d’une coopération et d’une
intégration économique régionale incluant Is-
raël. La logique américaine étant que « la créa-
tion de liens commerciaux entre Israël et les
pays arabes encouragera et renforcera le secteur
privé, un partisan naturel de la paix et un rem-
part contre le fondamentalisme » (Moore, 2003 ;
2005). Cependant, les QIZ ne prendront leur
essor qu’avec l’entrée de la Jordanie dans l’Or-
ganisation mondiale du commerce (OMC) et
après l’accord de libre-échange entre le Jordanie
et les États-Unis en septembre 2001.
25. Voir le rapport de la CNUCED : L’écono-
mie palestinienne de Jérusalem-Est : Face à l’an-
nexion, à l’isolement et au risque de désintégra-
tion. UNCTAD/GDS/APP/2012/1.
26. À la fin du xviii e siècle, Sheikh Mohammad
ibn Budeir, un jeune érudit de Jérusalem âgé de
quinze ans commence une collection de manus-
crits qui constitue le fonds de ce qui deviendra,
après sa mort, la Bibliothèque al-Budeiri. Le
fonds (900 manuscrits approximativement) est
riche en manuscrits précieux, dont certains re-
montent au vi e siècle de l’hégire, tant arabes que
persans ou turcs ottomans. Le catalogue de la
librairie a été publié en 1987.
27. La porte et la clé du Saint-Sépulcre sont gar-
dées par deux familles musulmanes, les Nusei-
beh et les Judeh depuis le milieu du xiii e siècle.
Ce rôle, qui consiste à éviter que les chrétiens ne
se battent entre eux pour l’avoir, s’est transmis
de père en fils. Il existe également divers rituels
pour les trois communautés religieuses qui offi-
cient au Saint-Sépulcre, les Latins (franciscains),
les Grecs orthodoxes et les Arméniens. Au mo-
ment de la fermeture, chaque soir, les trois sacris-
tains sont présents.
28. Voir Jeffrey Yas, « (Re)designing the City of
David : Landscape, Narrative and Archeology in
Silwan », Jérusalem Quarterly n° 7, 2000, pour
les liens entre colonisation et fouilles archéolo-
giques dans ce village.
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