Oil&Gas Buisiness Issue Volume 20 | Page 13

entretien également toucher les PME , pour qu ’ elles puissent travailler avec les PME algériennes du secteur privé . Il y a des privés algériens qui seront présents tel que le groupe RedMed , PetrolGel et bien d ’ autres notamment dans les services . Il y aura une mise en relation d ’ affaires lors de ce forum et cela va encourager le partenariat . C ’ est cela notre objectif .

En dehors des opérateurs historiques comme Anadarko , Halliburton , Schlumberger , qui sont les nouveaux partenaires aujourd ’ hui pressentis pour investir dans le secteur de l ’ énergie en Algérie ? Tous les partenaires « fidèles » seront présents au Forum . Nous voulons aussi attirer ces PME qui activent dans les différents segments des activités pétrolières dans le forage , l ’ exploration , la maintenance des réservoirs , dans le transport par canalisation , etc ... Nous avons réuni le maximum de ces sociétés et c ’ est notre souhait de voir aboutir des partenariats à l ’ issue de ce forum . Il y aura également le secteur aval , notamment l ’ activité raffinage et la pétrochimie , très importants pour Sonatrach .
Combien de sociétés américaines travaillent actuellement en Algérie ? Je pense qu ’ il y a 70 compagnies américaines qui interviennent directement et indirectement dans les activités pétrolières . Je citerai celles qui sont dans le forage , l ’ exploration , les services logistiques , canalisations , l ’ offshore , celles qui sont dans l ’ électronique , dans les NTIC .
Les partenaires étrangers mettent en avant l ’ amélioration du climat des affaires , quels est le point de vue des sociétés américaines sur le sujet ? On remarque que les nouvelles dispositions pour les facilitations à l ’ investissement sont avantageuses . La délégation algérienne , composée notamment de représentants des ministères de l ’ Energie , de l ’ Industrie et des Mines , doit présenter un exposer dans ce cadre . Sur la partie investissement , la règle du 51 / 49 , les majors comme Halliburton , Anadarko , Schlumberger n ’ ont pas été touchées puisqu ’ elles étaient là avant 2009 . Pour les sociétés qui veulent venir maintenant , souvent et pour être franc avec vous , ça reste un handicap . Ces petites et moyennes entreprises américaines n ’ ont pas l ’ habitude de travailler dans ce régime de propriété . Je pense personnellement que l ’ Algérie doit garder la majorité il n ’ y a aucun doute . Et toutes les compagnies pétrolières le savent , parce que ce n ’ est pas une loi propre à l ’ Algérie . En revanche , pour les sociétés de services qui transfèrent de la technologie , il faudrait ajuster cette règle du 51 / 49 . Encore une fois , le problème ne se pose pas pour les autres sociétés .
Quelles sont les demandes expresses des investisseurs américains , que recherchent-ils quand ils envisagent d ’ investir en Algérie ? Le principe de base pour ces petites et moyennes entreprises , c ’ est le « quick exit ». C ’ est pouvoir venir avec son argent et décider à tout moment de ce qu ’ il faut faire , soit investir plus , soit tout simplement vendre une fois qu ’ il y a une plus-value . Il s ’ agit d ’ avoir la flexibilité de disposer de son capital à tout moment et décider de ce que l ’ on veut faire selon les opportunités que ce soit en Algérie ou ailleurs à travers le monde . Cet esprit-là n ’ est pas propre à l ’ énergie . �
OIL & GAS buSIneSS / nuMÉRO 20 / d É ceM b R e 2016 / 13