Dossier pour fournir de nouvelles quantités en sachant par ailleurs que les gisements qui sont en activité actuellement connaitront un déclin naturel .
an , 12 000 barils de GPL , 10 000 barils de condensat et 5000 barils d ’ huile . Sonatrach seule a mis en production le gisement gazier de Gassi Touil , situé dans la wilaya d ’ Illizi avec une capacité de production de 3,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an et le gisement gazier de Rhourde Nouss-Quartzites Hamra , situé dans la wilaya d ’ Illizi aussi et dont la capacité de production est de 3,5 milliards de mètres cubes par an . Dans son plan à moyen terme 2015- 2019 , la Sonatrach prévoyait de porter la production primaire de gaz naturel de 131 à 151 milliards de mètres cubes par an . L ’ apport sera essentiellement celui des nouveaux gisements du sud ouest dont les installations sont en construction ainsi que le gazoduc qui doit acheminer à partir de Reggane la production jusqu ’ à Hassi Rmel . Les trois gisements de Touat , Timimoun et Reggane Nord développés en partenariat doivent fournir environ 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an . Les gisements d ’ Isarene , de l ’ Ahnet et de MLSE entre autres doivent fournir
Il est clair que pour éviter une grave crise à venir , la production de gaz naturel doit être développée , y compris en sachant qu ’ un programme de développement des énergies renouvelables doit permettre d ’ ici 2030 de répondre à une partie de la demande nationale en électricité .
les autres volumes de gaz naturel . La production de 151 milliards de mètres cubes permettra de répondre à l ’ augmentation de la demande nationale d ’ ici là et d ’ augmenter les volumes à l ’ exportation pour essayer de retrouver le niveau du début des années 2000 . Pour la suite et si on fait une projection pour 2030 , l ’ Algérie aura besoin peut être de porter sa production de gaz naturel à 200 milliards de mètres cubes . Elle devra alors mettre en évidence de nouveaux gisements assez importants
Des volumes importants à mettre en évidence
Or les quantités qui seront produites à ce moment là doivent déjà être mises en évidence dans les années qui viennent . Un simple calcul donne un objectif de plusieurs centaines de milliards de mètres cubes de gaz naturel à mettre en évidence à moyen terme . Si on examine le potentiel qui existe en Algérie , l ’ objectif peut être atteint . En effet l ’ Algérie dispose de réserves de gaz naturel conventionnel d ’ environ 4500 milliards de mètres cubes et de réserves de gaz naturel non conventionnel d ’ environ 20 000 milliards de mètres cubes récupérables selon des chiffres officiels . Pour faire baisser notamment la pression sur la consommation du gaz naturel , les autorités ont adopté au mois de mai 2015 un programme national de promotion des énergies renouvelables qui est considéré comme priorité nationale . Sur un autre plan , le programme national des énergies renouvelables adopté l ’ année dernière prévoit la mise en place d ’ une capacité de 22 000 MW à l ’ horizon 2030 , ce qui donnera environ 27 % de l ’ électricité qui sera produite à partir des renouvelables et permettra d ’ économiser des quantités de l ’ ordre de 300 milliards de mètres cubes . Pour être prêts à l ’ échéance 2030 et disposer des quantités de gaz naturel dont le pays aura besoin , il faudra des investissements importants à moyen terme et surtout de l ’ efficacité dans la conduite des projets pour éviter des retards qui peuvent coûter très cher . •
20 / OIL & GAS business / NUMÉRO 13 / mars 2016