Oil&Gas Buisiness Issue Volume 13 | Page 11

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Saleh al-Sada , le ministre de l ’ Énergie du Qatar , entre le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naimi et son homologue russe Alexander Novak . les cours , a fini par faire admettre au marché qu ’ une action concrète était menée pour les stabiliser . Quelques jours après , soit le 7 mars , les cours du pétrole atteignaient la barre des 40 dollars le baril , portés par une nouvelle information relative à la préparation d ’ une nouvelle réunion regroupant les pays membres de l ’ OPEP et les pays producteurs de pétrole non membres de cette organisation . Si on examine la production de pétrole des deux grands pays producteurs que sont la Russie et l ’ Arabie Saoudite , on constate que la décision de gel de la production au niveau du mois de janvier 2016 ne constitue pas un grand sacrifice pour eux . En effet , la Russie a produit , selon les chiffres d ’ un organisme public , environ 10,91 millions de barils par jour au mois de janvier 2016 . Un niveau record depuis la période de l ’ URSS , selon les officiels russes . Ce niveau ne pourra pas être atteint pendant longtemps , sachant que selon
L ’ annonce faite le 16 février par le ministre qatari présent à la réunion d ’ un accord de gel de la production des deux plus grands producteurs de pétrole brut dans le monde a constitué la première étape d ’ un mouvement d ’ arrêt de la chute des cours du pétrole .
des statistiques officielles , la production de pétrole russe va décliner régulièrement à partir de 2016 . Si la Russie a produit 534 millions de tonnes de pétrole en 2015 , la production va décliner et atteindre 531 millions de tonnes de pétrole en 2016 et 521 millions de tonnes en 2020 . L ’ Arabe Saoudite , faut-il le rappeler , a augmenté sa production de pétrole d ’ environ 1 000 000 de barils par jour en une année depuis la réunion de novembre 2014 au cours de laquelle elle avait imposé sa stratégie de défense de ses parts de marché . L ’ Arabie Saoudite a inondé le marché favorisant ainsi une chute des prix d ’ environ 70 %. Sa production du mois de janvier 2016 , qui était de 10,1 millions de barils par jour constitue une sorte de plafond au delà duquel elle ne peut évoluer si tant est qu ’ elle dispose encore des capacités qui le lui permettraient , le marché étant saturé . Toutefois le mouvement de gel de la production enclenché à Doha peut donner lieu à une action plus large de plusieurs pays producteurs de pétrole qu ’ ils soient membres ou non de l ’ OPEP . Les discussions qui sont menées actuellement entre les pays producteurs , malgré les différences d ’ approche , peuvent maintenir un mouvement vers la hausse des prix du pétrole malgré la volatilité qui caractérise le marché . Le cas de l ’ Iran qui ne veut pas se joindre à l ’ action de gel de la production , car voulant retrouver sa production
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OIL & GAS business / NUMÉRO 13 / Mars 2016 / 11