Couleurs de la course automobile
L’origine des couleurs en course proviendrait de la Coupe Automobile
Gordon Bennett. Le richissime propriétaire du New York Herald proposa,
pendant la période 1900-1905, aux Automobiles Clubs d’organiser
un Prix International au cours duquel se confrontèrent des équipes nationales
auxquelles on attribuait des couleurs pour les distinguer.
France : blue - Bugatti Type 35C 1925
Les couleurs devinrent définitives au cours des années
20 et 30 après que le bleu Bugatti et le rouge Alfa Romeo se
soient imposés dans de nombreuses courses (à l’origine, la
couleur rouge était attribuée aux États-Unis).
Le 3 juin 1934, les Mercedes-Benz W25 blanches poncées
jusqu’à la tôle nue afin d'atteindre exactement le poids
minimum autorisé donnèrent naissance aux "Flèches
d’Argent", avec leur carrosserie en aluminium nu et poli.
La Belgique, très tôt impliquée dans la course automobile
(1895) et réputée pour son circuit de Spa-Francorchamps,
revêt, pour sa part, la couleur jaune.
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Germany : silver - Mercedes-Benz W25 1935
Néanmoins, pour faire face aux coûts de plus en plus élevés
de la compétition, la commission sportive internationale de
la FIA autorisa les équipes à avoir recours au sponsoring
extra-sportif lors du championnat du monde de Formule 1 de
1968. Ainsi, les Lotus devinrent les premières monoplaces à
abandonner la couleur verte des équipes anglaises.
Matra, ainsi que Ligier arboreront toujours le bleu Français,
Ferrari sera fidèle au rouge Italien, Mercedes Grand Prix
conservera la couleur argent typique et Jaguar Racing
reprendra à son compte la livrée «British Racing Green».
De son côté, Renault recourra aussi bien au bleu national
qu’au jaune traditionnel de la marque.