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Rue des Beaux-Arts n° 72 – Juillet/Août/Septembre 2020 Certes, Lytton venait de se faire enlever une tumeur maligne et n’était sans doute pas très enclin au réalisme, mais, quand à l’instance de Ian Hamilton, Kipling envoya « La marque de la Bête » à Andrew Lang en vue de publication, Lang dit au frère d’Hamilton : « Je donnerais volontiers cinq livres à Ian si ce n’était par son entremise que j’ai lu ce truc empoisonné qui m’a laissé en mémoire une impression extrêmement désagréable. » Adoptant une position contemporaine, Lang suggéra que l’histoire serait mieux reçue en France. Dans un écrit de 1911, W. A. Young, suggéra prudemment que "La marque de la Bête" était quelque peu entachée par un attachement scrupuleux à de répugnants détails. Une version un peu plus prosaïque de la réception critique de Dorian Gray. A suivre... 84