aux alentours de votre résidence . Les trésors cachés sont souvent bien plus près que ce que l ’ on croit . Je l ’ ai constaté avec regret quelques fois , en attendant quelques années (!!!) avant d ’ aller sur la piste cyclable à une rue de chez moi ( qui est ensuite devenue l ’ un de mes lieux de prédilection naturels favoris ), en attendant des mois avant d ’ aller marcher dans la forêt derrière chez moi alors qu ’ on peut y marcher pendant 45 minutes sans revenir sur ses pas , en n ’ imaginant pas que les rues avoisinant ma maison donnaient sur un vaste champ paisible … Et là , je vous parle d ’ expériences lavalloises !
D ’ ailleurs , mes copines se moquent régulièrement de moi , car à quelques reprises , je me suis littéralement perdue en forêt à Laval ! Oui , Laval ! Certains boisés sont étonnamment grands et on peut y accéder par des sentiers non balisés , alors je me suis déjà égarée en voulant sortir du bois , avec les enfants et mes copines . Plutôt que d ’ arriver sur la piste cyclable , nous avons atterri dans un champ avec des chevaux ! Je me demandais si j ’ avais changé de pays sans le savoir ! N ’ ayez crainte , j ’ ai fini par retrouver le chemin , mais ces anecdotes sont demeurées dans les annales , et les enfants de mes amies s ’ en souviennent d ’ ailleurs avec plaisir . C ’ est bien la preuve que les expériences en nature , quelles qu ’ elles soient , marquent positivement .
Cesser de bouder les « mois moches »
Évidemment , les mois estivaux et hivernaux sont idéaux pour sortir . Cela dit , l ’ automne et le printemps ont aussi leurs mérites sur le plan de la nature , et leur allure déprimante ( je pense surtout à novembre et à avril ) devrait , bien au contraire , nous inciter à prendre davantage l ’ air . Le simple fait de respirer de l ’ air frais , de marcher dans des flaques d ’ eau ou de la boue peut s ’ avérer suffisant pour se réénergiser !
En outre , n ’ oubliez pas que les habitudes sont faciles à perdre , mais difficiles à remettre au menu . Ainsi , si vous cessez d ’ aller dehors pendant une certaine période , réintégrer le plein air à votre routine vous demandera un effort plus important que vous n ’ aurez peut-être pas envie de faire . Il vaut mieux continuer sur la bonne voie , quitte à sortir un peu moins longtemps .
Chose certaine , le mois de novembre ( sûrement le pire mois de l ’ année sur le plan climatique ) deviendra beaucoup plus sympathique quand vous prendrez le temps de sortir . Même chose pour l ’ hiver , si vous n ’ en êtes pas fervent ! Personnellement , je me suis mise à détester l ’ hiver à l ’ adolescence , pour une vingtaine d ’ années . Il a fallu que je me remette à sortir dehors ( pour autre chose que déneiger mon auto ) pour réapprendre à aimer cette saison . Je l ’ apprécie réellement depuis , au point où je suis presque déçue quand la neige fond !
Bien choisir les vêtements
L ’ un des principaux obstacles à sortir dehors est un habillement inadéquat . Mis à part lors des froids extrêmes ( pendant lesquels il s ’ avère tout de même possible de sortir , mais un peu moins longtemps ), se vêtir convenablement pour tout climat est à votre portée . Pensez oignon : prévoyez de nombreuses couches , dont vous pourrez au besoin vous départir , votre enfant et vous .
Pensez qualité et durabilité . Cela vous incitera à sortir davantage avec votre enfant . Achetez-vous de bonnes bottes de pluie , un solide parapluie , un manteau confortable et chaud , des bottes d ’ hiver résistantes et isolées . Malgré leur coût un peu plus élevé , leur durée de vie vous fera , à long terme , gagner de l ’ argent et apprécier encore plus vos sorties .
Prévoyez aussi de nombreux articles de rechange : mitaines , chaussettes de laine , pantalons d ’ extérieur . Pensez bazar ou
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