Montréal pour Enfants vol. 22 n°5 / Automne 2022 | Page 23

On peut même retirer quelques sujets de la liste des inquiétudes avec un peu d ’ exercice , par exemple , en aidant un enfant à maîtriser le fonctionnement de son cadenas quelques jours plus tôt , ou encore en lui donnant un certain contrôle sur des éléments comme le choix de la boîte à lunch ou de l ’ heure de l ’ arrivée à l ’ école .
Les parents gagnent aussi à se rappeler que leur enfant a déjà connu son lot de transitions et qu ’ ils peuvent contribuer à ce processus d ’ apprivoisement à travers de nouveaux lieux – par exemple –, comme ceux où se déroulent les activités parascolaires ou les camps de jour , surtout s ’ il a fallu sociabiliser avec des camarades . Ainsi , les parents préparent l ’ enfant à ce grand événement .
Apprendre de ses expériences
Tous ces bons soins n ’ empêcheront cependant probablement pas les enfants , que l ’ école inquiète , d ’ en revenir parfois affolés . Lorsque cela survient , Suzie Chiasson-Renaud suggère d ’ attendre un peu avant de tenter de vaincre sa dernière frousse , car il semblerait que cœur affolé n ’ ait pas d ’ oreille . Lorsqu ’ il y a une trop grosse émotion , et l ’ anxiété en est une , il y a comme une déconnexion avec le cerveau rationnel . C ’ est plus le cerveau limbique qui prend le contrôle et son travail , à lui , n ’ est pas de réfléchir . C ’ est de vivre l ’ émotion . À ce moment , on arrête et on trouve des stratégies pour se calmer .