L ’ approche alimentaire
Notre alimentation affecte la composition du microbiote intestinal et d ’ autres parties du corps . La diète occidentale est riche en gras de toutes sortes et est une source concentrée de sucres simples sans toutefois procurer beaucoup de fibres . Ces penchants diététiques causent la déplétion des métabolites comme les acides gras à chaîne courte , laissant ainsi le champ libre aux mauvaises bactéries de se proliférer . Un effort de réduction de la consommation de sucres raffinés ( en mangeant moins de pain au levain , en buvant moins d ’ alcool et de boissons aromatisées ) permettra de limiter la présence de microbes malsains . Le régime méditerranéen devrait être mis à l ’ avant-scène , puisqu ’ il favorise la survie des bactéries bénéfiques et a comme effet de compenser la dysbiose causée par une diète typiquement nord-américaine6 . Cette diète est basée sur une abondance de fruits et de légumes , une quantité considérable de produits céréaliers entiers , une variété de légumineuses , de noix , de poissons , de la fameuse huile d ’ olive et d ’ une consommation modérée de vin rouge . Il devient aussi intéressant de songer aux aliments fermentés , des alliés non seulement délicieux , mais aussi source de souches probiotiques . Il vaut le coup de découvrir ou du moins de conserver sur votre liste d ’ épicerie le miso , le tempeh , le kéfir , le kimchi , et la choucroute , entre autres . Ensuite , vous avez probablement entendu parler des prébiotiques , ces glucides indigestes , qui nourrissent les bactéries de la microflore intestinale , tout particulièrement les bons Lactobacilles et Bifidobactéries4 . Ce sont des fibres alimentaires , par exemple l ’ inuline , qui ne sont pas digérées , mais plutôt fermentées dans le gros intestin . Ils deviennent alors source de nourriture et de nutriments pour les bactéries intestinales . Du point de vue alimentaire , le défi éventuel sera de prendre en considération les particularités du microbiote , la génétique de l ’ hôte , puis les facteurs environnementaux pour proposer des recommandations diététiques propres à chaque individu5 .
La supplémentation en probiotiques
Mise à part l ’ alimentation , on peut investir dans son microbiote en ayant recours à la supplémentation . Sur le marché , il est possible de se procurer de l ’ huile d ’ origan , de l ’ ail en capsule , de l ’ extrait de pépins de pamplemousse , des feuilles d ’ olivier et d ’ autres adjuvants pour lutter contre les mauvaises bactéries dans notre organisme . La stratégie qui mérite notre attention pour contrer la dysbiose est la probiothérapie . Des probiotiques multi-souches en concentrations idéales comme ceux de la famille Probaclac permettront de rééquilibrer un microbiote saboté par la négligence alimentaire ou qui a subi une perturbation comme l ’ antibiothérapie7 . Les probiotiques accomplissent leurs bienfaits via trois mécanismes : d ’ abord par leur action antimicrobienne , ensuite grâce à leur protection de la barrière épithéliale intestinale et , enfin , en procurant un soutien immunitaire à l ’ hôte humain .