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mieux-vivre
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Planifiez vos achats
« Tout d’abord, déterminez quel montant vous
pouvez réellement consacrer aux dépenses,
suggère-t-elle, et si vous décidez de payer avec
votre carte de crédit, choisissez une somme
globale selon ce que vous rembourserez
rapidement. » La femme confie qu’il n’est pas
rare de voir des gens traîner des intérêts liés à
leurs achats des fêtes pendant un an.
Elle ajoute : « La préparation avant d’aller
magasiner fait toute la différence. Les
commerçants engagent des agences de
marketing pour atteindre par tous les moyens.
Tout a été pensé pour que vous consommiez
davantage, impulsivement, sans que votre côté
rationnel prenne toute la place. »
Isabelle Conan-Cormier, styliste lilietcoco.com,
renchérit : « Ne vous faites pas avoir par les
aubaines, respectez vos goûts et vos besoins.
En mode, la meilleure façon de reconnaître un
bon achat s’avère son coût par rapport à son
nombre d’utilisations. Ainsi, un vêtement à 10 $
porté une fois parce qu’il se déforme est moins
rentable et vert qu’un autre à 100 $ enfilé 175
fois. Bien sûr, encore faut-il avoir les moyens de
dépenser plus sur le coup. »
Parlez de votre situation
Selon Hélène Hétu, si votre situation financière a
changé, vous devriez aussi en discuter avec vos
proches : « Il n’y a pas de mal à révéler, par exemple,
qu’on a eu de grands moyens du temps où on
travaillait, mais que ce n’est plus le cas à la retraite. »
Pourquoi ne pas en profiter pour conseiller des
solutions écologiques communes qui enlèveront
également un stress au reste de la famille quant au
nombre de présents à offrir ? La représentante de
l’ACEF Rive-Sud propose un échange de cadeaux
ou suggère de réserver les surprises de Noël aux
enfants.
Lisa Blais, une mère de Longueuil, relate : « Dans
la famille, à un moment, nous avions beaucoup
de neveux, ça coûtait une fortune à Noël et nous
encourageait à surconsommer, alors nous avons
décidé d’opter pour un cadeau de groupe pour
chaque enfant de la part de tous ses oncles et
tantes. »