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mieux-vivre
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L’horloge, votre
meilleure amie
Bien que je n’aie jamais eu des enfants lève-« trop-
tôt », c’est le cas de certaines de mes amies.
Plusieurs m’ont raconté qu’elles utilisaient l’horloge
numérique pour que leur enfant comprenne à quelle
heure il pouvait sortir de sa chambre. En collant le
chiffre dans la bonne colonne (sinon, il vous dira :
« Regarde maman, il y avait un 7! » « Oui, mais il est
5 h 47! »), l’enfant peut associer sa forme à celle
qui apparaît sur le cadran et savoir s’il a le droit de
migrer vers le reste de la maison. C’est une belle
manière de le rendre autonome dans sa gestion
du temps (car il devra s’occuper par lui-même un
moment) et de vous reposer jusqu’à une heure jugée
raisonnable.
Journée pyjama et
JSO
De temps à autre, pourquoi ne pas faire un
« spécial » : tout le monde reste en pyjama toute
la journée et on ne fait aucune activité spéciale
(JSO = journée sans obligation). C’est tellement
relaxant de ne devoir rien faire de particulier, et
les enfants apprécient aussi. À force de me voir
faire, mes filles et mon beau-fils ont pris le pli et ils
réclament des « journées de repos », sans sortie, à
se détendre tout simplement à la maison. Qui a dit
que le bonheur était coûteux et compliqué?
La soirée fantôme
Je n’en ai plus besoin maintenant, mais pendant des
années, mes soirées fantômes ont été ma manière
de maintenir mon énergie et de m’assurer d’avoir
un minimum de temps pour moi. À l’époque, j’avais
deux ou trois jeunes enfants (j’ai commencé avant la
naissance de ma troisième) et tous les jeudis soir, à
17 h 30, je devenais un fantôme. C’était le père de
mes enfants qui prenait la relève pour TOUT! Mes
enfants savaient que j’étais un fantôme, donc, de
fait, elles ne pouvaient pas me voir… C’était comme
un jeu! Cette métaphore facile à comprendre pour
mes enfants faisait que le concept s’avérait des plus
efficaces. Mon ex avait lui aussi sa soirée fantôme
une fois par semaine, les mardis (mais lui, il allait
carrément au cinéma). Moi, je couchais mes filles à
19 h 30 puis je me préparais une fondue au fromage,
avec un petit verre de vin rouge, et je m’installais
pour écouter un téléroman (à l’époque où les filles
étaient petites, c’était Beautés désespérées). Ce
petit moment dans la tranquillité de mon salon, les
filles endormies et mon mari sorti, me faisait tellement
de bien. J’en garde d’excellents souvenirs et encore
aujourd’hui, il m’arrive de me faire le cadeau d’une
soirée « fondue », seule avec moi-même…