Montréal pour Enfants vol. 18 n°4 La rentrée 2018 | Page 10

10 mieux vivre www.montrealpourenfants.com tout étant variable d’une semaine à l’autre puisque mon horaire de travail n’est jamais le même…). J’indique à l’avance ces périodes dans mon agenda. Je les ai sym- pathiquement appelées « Les 12 travaux » (en hom- mage à Astérix, et non à Hercule !). Donc, chaque fois que je dois ajouter une tâche à ma liste, je la place dans la case « 12 travaux » qui me semble la mieux placée pour effectuer cette tâche, ou je crée une nouvelle case au besoin. Je le fais immédiatement, car comme je dis toujours : « Si je ne l’écris pas, je ne le fais pas ! », c’est aussi simple que cela. Malgré une excellente mémoire, je ne me fie jamais à celle-ci pour exécuter mes tâches (car la paresse pourrait me rendre amnésique !). Mes périodes de « 12 travaux » peuvent évidemment contenir plus d’une tâche, selon leur longueur, car en une demi-journée, je peux accomplir beaucoup plus qu’en une heure. Quand arrive le moment de mes 12 travaux, je consulte simplement la case que j’ai créée et je fais ce qui y est indiqué. Rien de plus ! Ça m’évite de me sentir débordée par une trop longue liste, car la liste convient toujours au temps dont je dispose. En outre, cette méthode m’a permis de perfectionner, avec les années, ma capacité à estimer le temps requis pour les tâches (ce qui constitue l’une des habiletés à développer pour devenir bien organisée). Le fait de réaliser ce qui est prévu au programme a un résultat très positif sur le sentiment d’efficacité, ce qui fait tou- jours du bien au moral. Être organisée, pour plus souplesse et de repos… Évidemment, bien que j’essaie d’être disciplinée dans l’avancement de mes tâches, il m’arrive d’en reporter certaines (habituellement quand je n’ai pas le goût de les faire au moment prévu et qu’il n’y a pas de consé- quence à cet élan de procrastination). Je reporte alors les tâches non effectuées à une prochaine case « 12 travaux », ce qui se fait rapidement en coupant-collant les éléments concernés. J’aime beaucoup cette souplesse qu’offre l’agenda électronique. En un seul clic, les tâches ou autres élé- ments à l’agenda sont déplacés. J’oserais même dire que l’usage des technologies a fait de moi une per- sonne qui s’ajuste plus facilement (car je suis de nature rigide, mais maintenant, je change mon horaire dès que cela apparaît nécessaire, après quelques secondes de réflexion et de frustrations intérieures…). Je déplace donc mes cases, et je prévois aussi mes moments de repos et de sport. Deux avantages : rien d’autre ne peut alors prendre leur place dans l’agenda, et cela oblige à passer à l’action… ou à l’inaction (si vous avez envie, tout simplement, de relaxer en ne faisant RIEN !). Mes cases de repos se nomment ainsi : JSO ou MSO (Journée ou Moment Sans Obligation). J’en ai parlé à quelques reprises dans mes articles, mais je demeure tellement convaincue de leurs bien- faits (là, je m’adresse surtout aux femmes qui font tout passer avant leurs besoins et leur énergie) que, fidèle à mes habitudes d’enseignante, je répète la leçon encore et encore… Ces moments devraient apparaître à votre horaire au moins une fois par jour, ne serait-ce que 15 ou 20 minutes, et je crois aussi que vous devriez vous