CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ M C GILL
M C GILL UNIVERSITY HEALTH CENTRE
Ma famille voyait que je ne mangeais pas bien, mais elle ne savait gg My family knew I wasn't eating properly, but they didn't
là que ma mère m’a dit qu’il fallait voir le médecin. J’étais si fatiguée, je mom got me to see a doctor. I felt so tired and had no energy
g
pas comment m’aider. J’ai perdu 17 livres en à peine six semaines et c’est
n’avais plus aucune énergie, alors j’ai accepté. C’est à ce moment-là que
mon médecin, la Dr Suzanne MacDonald du Children, m’a expliqué qu’on
peut mourir quand on perd trop de poids. On m’a dit que je souffrais
d’« EDNOS », un trouble alimentaire associé à un mélange de boulimie
et d’anorexie et que ma pression et mon pouls étaient très bas. J’ai été
admise dans un hôpital avant de passer sept mois dans un foyer avec
d’autres adolescents qui vivaient tous des problèmes divers. Je suis reve-
nue chez moi le mois dernier.
Lorsque j’étais au plus bas, je me sentais souvent seule, isolée. Je remar-
know how to help. After I had lost 17 pounds in six weeks, my
so I agreed to it. That's when my doctor, Suzanne MacDonald
from the Montreal Children's Hospital, explained to me that
people can die when they lose too much weight. I was finally
diagnosed with an eating disorder called “EDNOS” with symp-
toms of both bulimia and anorexia and told that my heart and
blood pressure were very weak; I was admitted in a hospital
and then spent seven months in a group home with a bunch
of teenagers who had their own issues.
When I was at my worst, I often felt isolated. I noticed that
quais que la plupart des gens s’en foutaient, même mes amis. Les gens most people didn't care, even my friends. People don't really
maman (c’est la meilleure!), j’ai appris à m’accepter telle que je suis. J’ai (she's the greatest!), I learned to accept myself. I learned that
ne comprennent pas bien. Mais grâce à la thérapie et au soutien de ma
appris que mes troubles alimentaires ne me mèneraient nulle part, que
c’était une perte de temps. J’ai aussi réalisé que je ne voulais pas mourir.
J’ai voulu partager mon histoire pour que d’autres adolescents dans la
understand. But through therapy and my mom's support
this eating disorder is a real waste of my time; it's not getting
me anywhere. I also realized that I didn't want to die.
I'm sharing my story to let other teens in that same situa-
même situation sachent qu’on peut s’en sortir. Aujourd’hui, je suis suivie tion know that they can get through this. Today, I'm being fol-
quand je regarde devant moi, je vois plein de choses positives. Je veux tra- disorder anymore. And, looking to the future, I see big things
à la clinique de jour du Children. Je n’ai plus de troubles alimentaires. Et,
vailler en réhabilitation ou comme infirmière, et un jour, je veux devenir
une conférencière inspirante. Je veux aider les gens de la même façon que
j’ai été aidée.
Merci du fond du cœur à toutes les personnes qui donnent des sous
lowed at the Children's as an outpatient. I don't have an eating
for myself. I want to work as a rehab worker or a nurse, and
one day become a motivational speaker. I want to help people
the way some people helped me to help myself.
I want to thank, from the bottom of my heart, everyone
pour permettre aux adolescents de recevoir de l’aide médicale. M M
who supports medical help for adolescents.
Le programme des troubles alimentaires de l'Hôpital de
Montréal pour enfants, un chef de file au Québec Montreal Children’s Hospital Eating Disorders
program — a provincial leader in care
majoritairement des jeunes filles et des adolescentes, viennent à la Cli- mostly girls, mostly teens - come to the Montreal Children's
Chaque année, plus de 150 patients souffrant de troubles alimentaires,
nique de médecine de l’adolescence de l'Hôpital de Montréal pour enfants
(HME). Ce chef de file à l’échelle de la province offre à ses patients des
soins à la fine pointe de l’innovation. Pionnière, cette clinique est devenue
la référence absolue au Québec en matière de thérapie familiale, thérapie
qui consiste à travailler non seulement avec les patients mais aussi avec
les familles, afin de permettre à celles-ci de mieux soutenir leurs ados.
« Avec ce nouveau type de thérapie, les patients comme Irini n’auront
Each year, over 150 patients suffering from eating disorders -
Hospital (MCH), where the Adolescent Medicine Clinic is a
provincial leader in innovative care for those who suffer from
this disease. It recently became the first division in Quebec to
provide the gold standard in treatment, family-based therapy
(FBT), where the clinic not only works with the patients but
also with families, so that they can better support their teens.
“With this new type of therapy, patients like Irini no longer
plus à subir de longues périodes d’hospitalisation », explique le Dr Julius have to undergo lengthy periods of hospitalization,” explains
de Montréal pour enfants. « Il est clairement prouvé que la thérapie fami- at the MCH. “The evidence clearly demonstrates that family-
Erdtsein, directeur de la Clinique de médecine de l’adolescence à l’Hôpital
liale couplée avec des hospitalisations plus brèves améliore les résultats
chez les patients, et ce, à plus d’un titre. Les ados peuvent reprendre leurs
activités normales plus rapidement, avec moins de risques de rechute. »
Le programme de thérapie familiale de l'HME pour soigner les
troubles de l’alimentation est soutenu par de généreux donateurs dans
la communauté.
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MONTRÉAL enSANTÉ ÉTÉ 2017
Dr. Julius Erdstein, director of the Adolescent Medicine Clinic
based therapy coupled with shorter hospital stays improves
outcomes for patients in multiple domains. Teens can get
back to their regular activities more rapidly, with fewer risks
of setbacks.”
The family-based therapy program for eating disorders at the
MCH is supported by generous donations from the community.