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En droit français, l’autorité parentale est
un ensemble de droits mais également de
devoirs, que les parents ont à l’égard de
leurs
enfants
mineurs.
L’autorité
parentale est mise en œuvre par la loi
sous la forme de l’autorité parentale
conjointe.
En 1970, elle a remplacé, en droit français,
la « puissance paternelle » qui assurait
l’exclusivité de l’autorité du père sur les
enfants (l’autorité absolue du mari sur la
femme s’appelait « puissance maritale »).
L’« autorité parentale » consacre l’égalité
des droits et devoirs du père et de la mère
dans l’éducation des enfants. L’autorité
paternelle continue d’exister dans de
nombreux pays.
Au cœur de tous les divorces, l’autorité
parentale conjointe est une utopie
moderne qui ne date que de 1970.
Auparavant, seul le père de famille (pater
familias)
avait
des
droits
sur
l’enfant. « L’enfant appartient au père et
non à la mère, comme la pomme
appartient au propriétaire et non au
pommier. » – Code Napoléon de 1804.
•
•
autorité paternelle unique (patriarcat) :
abolir le droit des mères et des femmes
autorité maternelle unique (matriarcat) :
abolir le droit des pères et donc, la
reconnaissance de paternité.
Les opposants à la résidence alternée des
enfants de divorcés
L’autorité parentale si elle semble
naturelle dans nos sociétés actuelles
n’est qu’une création récente et elle est
absente
de
nombreux
systèmes
juridiques
actuels. L’introduction
de
l’autorité parentale constitue la preuve de
l’égalisation des devoirs du mari et de
l’épouse.
Depuis le Code Civil dit Code Napoléon,
ou Code civil français, instauré en 1804,
sous l’égide de Jean-Jacques Régis de
Cambacérès l’épouse avait dans la famille
un rang guère plus enviable que ses
enfants, en effet la femme était mineure
(donc elle n’avait pas le droit de prendre
par
elle-même
des
décisions
la
concernant, et encore moins des
décisions
relatives
aux
enfants),
subordonnée donc au « chef de famille ».
Cette notion disparait en France en 1970 :
la loi dispose que désormais « les deux
époux assurent ensemble la direction
morale
et
matérielle
de
la
famille » : l’autorité parentale remplace la
puissance paternelle.
Le petit enfant n’a pas besoin de
père
Selon la théorie psychanalytique, durant
ses premières années de vie, l’enfant
n’aurait besoin que de sa mère : depuis
la vie intra-utérine jusqu’à l’allaitement, et
l’enfant ne tisserait des liens étroits
qu’avec
sa
mère.
Selon
les psychanalystes, l’enfant n’a pas, dans
les premiers mois de son existence,
conscience des limites de son corps ni de
celui de sa mère. Par la suite, toute
séparation brutale avec elle, entraînerait
chez l’enfant des troubles graves comme
l’anxiété de séparation (exemple : la
circoncision juive au 8ème jour). Dans un
texte qu’il destine à l’usage des
professionnels, le psychanalyste Maurice
Berger affirme faire un point sur les
connaissances en matière de « garde
alternée » pour les bébés. Il estime que
selon la théorie de l’attachement, il se
passe environ deux ans et demi à trois
ans
avant
qu’un
enfant
puisse
La double autorité parentale : une utopie
moderne destructrice
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