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du mois. Il est presque huit heures du soir quand Alicia Pulido, responsable de la chapelle, installe sur le trottoir deux mannequins imposants, hauts de 1,80m. Il s’agit de Jesús Malverde, vêtu de pantalons noirs ajustés et d’une chemise blanche de vacher, portant une moustache effilée et son sombrero norteño (un style encore présent chez une partie des habitants de l’État de Sinaloa). Quand la chapelle est ouverte et que l’on y pénètre, la première chose qui retient l’attention est l’odeur de tabac. Sur les tables, les murs et les autels, des scapulaires, des icônes, des illustrations et des « milagros » (objets de foi employés par l’Église catholique pour ses saints mais qui sont ici frappés d’un sceau particulier : La représentation de Malverde ou de la Sainte Mort). Ses adorateurs y déposent, en guise d’offrande, des bouquets de fleurs et des fruits, mais aussi des cadres, des cigares, des cigarettes, des bouteilles de tequila ou de whisky et de l’argent. Ils demandent en échange l’abondance pour leur foyer et leurs affaires. Des personnes de tout âge se réunissent dans la chapelle. Certaines d’entre elles portent des effigies du saint Jesús Malverde en guise d’offrande, pour le remercier ou lui demander des miracles. Les fidèles de la Sainte Mort 25