Mi primera revista revista franmag-convertido | Page 17
accidentellement un enfant avec un ami
gay et essaie de l'élever en trio.
"C'est une série très ouverte, qui a permis
de montrer plein de types différents de
familles, sans pour autant les pointer du
doigt",
souligne
Aurélie
Blot,
enseignante à l'université de Bordeaux,
spécialiste de la famille dans les sitcoms
américaines.
"Toutes ces séries nous montrent que ces
familles existent, ont les mêmes
problèmes", même s'il s'agit aussi de
"dédramatiser la situation" par l'humour,
souligne Xavier Leherpeur.
La "famille traditionnelle parfaite" était
au coeur des séries des années 50 et 60
("Father knows best"). Les chaînes
américaines ont introduit des familles
recomposées ou noires dans les années
70 et 80.
En France, la famille homoparentale a
été évoquée dans des séries comme
"Clara Sheller". Le feuilleton quotidien à
succès "Plus belle la vie" a introduit des
personnages homosexuels depuis 2005,
parlé d'homoparentalité il y a deux ans et
mis en scène le premier mariage gay dans
une fiction française en juin 2013.
"Nous sommes actuellement dans un
cycle où l'on met beaucoup en scène les
nouvelles évolutions" des foyers,
explique Aurélie Blot.
C'était seulement un mois après
l'adoption de la loi sur les unions entre
personnes de même sexe, qui ont
représenté depuis 13% des mariages à
Paris, selon des données municipales.
"The New Normal", diffusée la saison
dernière aux Etats-Unis, raconte ainsi
l'histoire d'un couple gay californien
fortuné qui a un enfant grâce à une mère
porteuse.
'raconter
l'époque'
les
transformations
de
"Sean Saves the World", à l'antenne depuis
octobre, met en scène un père homo et sa
fille adolescente. Quant à "The Fosters",
produit par Jennifer Lopez, il suit un
couple de lesbiennes et leurs trois
enfants.
Les séries américaines ne détiennent pas
de monopole. En Grande- Bretagne, par
exemple, la série "Threesome" suit un
couple
hétérosexuel
qui
a
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