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64 DOSSIER EVASION Acheter une résidence secondaire en Espagne (suite) main. Du côté des villas, on peut trouver des biens au style contemporain avec 3 chambres et 2 salles de bains et piscine privée, près de la mer, pour moins de 200.000€. Des prix qui semblent pour l’instant imbattables mais qui, dans 5 ans, pourraient augmenter de 20 à 30 %, voire 40% selon des professionnels du secteur. Les Belges investissent en moyenne entre 100.000€ et 250.000€ dans leur résidence secondaire espagnole, avec une moyenne qui s’approche des 200.000€, et allient plaisir personnel et rentabilité financière en fonction du nombre de semaines où ils occupent le bien. Mais d’autres n’hésitent pas à dépenser de 300.000€ à 1 million d’euros pour s’offrir une splendide villa contemporaine à l’orée d’un golf ou une magnifique hacienda. Conseils de pro Brigitte Delvaux All Invest Logic Immo. Quels sont les frais liés à l’achat d’un bien en Espagne ? L ’acquéreur devra s’acquitter d’une série de taxes et de frais. Dans le cas d’une vente de particulier à particulier, il faut compter 10% de transmission patrimoniale, environ 1000 euros de frais de notaire – cela dépend du montant de l’acquisition – ainsi qu’environ 1200 euros de frais d’avocat – une somme également variable en fonction des honoraires de l’avocat choisi. Dans le cas de l’achat d’un bien neuf, il y a 10% de TVA, 1,5% de taxe dénommée « acte juridique documenté », ainsi que 500 euros pour l’installation des compteurs d’eau, d’électricité et éventuellement de gaz. Ce prix dépend en fait d’une série de variables tels que la commune où se situe le bien ou encore la présence ou non des certificats énergétiques. Quant aux frais de notaire et d’avocat, ils ne varient pas par rapport à la vente de particulier à particulier. L.I. Pour quelle raison faut-il prendre un avocat ? B.D. : En Espagne, les attributions du notaire sont différentes de celles des notaires belges. En Espagne, le notaire public se contente de vérifier l’acte de vente, il ne le rédige pas. Bien qu’il représente l’Etat, il ne protège pas les intérêts de l’acheteur ou du vendeur. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’il donne des conseils. L’avocat est là pour orienter l’acheteur dans toutes ses démarches, et vérifiera que le notaire a bien fait son travail pour que la propriété soit vendue libre de toute charge et de tout vice légal. Il s’occupera aussi pour l’acquéreur de l’obtention de son numéro d’identification des étrangers et de l’ouverture de son compte en banque. Et il peut aussi le représenter lors de la signature de l’acte. L.I. Quel est votre principal conseil aux candidats acquéreurs ? B.D. : Tout simplement de faire appel à des professionnels pour assurer toute la sécurité de la transaction ! Il ne faut jamais acheter sans savoir exactement ce qu’on achète et dans quelles conditions. Il s’agit donc de bien se faire conseiller et de se rendre sur place au préalable, et autant de fois qu’on l’estimera nécessaire. Si vos lecteurs sont intéressés par une telle acquisition, ils peuvent se rendre à notre prochaine soirée d’informations, qui aura lieu le lundi 9 mai à l’hôtel Vandervalk à Mons, de 18h à 20h. Les personnes intéressées peuvent dès à présent s’y inscrire en téléphonant à notre agence au 0497 720 702, ou en envoyant un email à [email protected] 217-evasion.indd 5 3/05/2016 16:56:09