Magazine Kraemer KRAEMER MAGAZINE 07 | Page 32

32 33 TENDANCES Johnny Depp Les mauvaises langues le disent sur le déclin. C’est surtout parce que les mauvaises langues ne lui pardonnent pas d’avoir quitté Vanessa Paradis. Mais comme toujours, les mauvaises langues ont tort : Johnny Depp est éternel. Il reste ce gentil garçon qui le poursuit depuis ses sublimes prestations dans Edward aux Mains d’Argent ou dans Sleepy Hollow de son ami Tim Burton. Pas toujours compris, mais d’une tendresse et d’un romantisme infinis. Leonardo DiCaprio Qu’il est loin le gamin prêt à se sacrifier pour sa belle dans Titanic ! Leonardo DiCaprio est passé par toutes les phases, pas toujours les meilleures d’ailleurs, mais en moins de 20 ans, il a su s’imposer comme le merveilleux acteur qui s’annonçait dès le méconnu Gilbert Grape en 1993. Aujourd’hui, sa lutte pour le respect de l’environnement se manifeste aussi physiquement, avec un variable d’ajustement : sa barbe comme marqueur de tendances. George Clooney Il a beau tenter de brouiller les pistes dans le dernier film des frères Coen, Ave César, dans lequel il campe un acteur hollywoodien spécialisé dans les péplums mais sur le déclin et alcoolique, George Clooney reste un classique indémodable. Sa coupe ne présente jamais de véritable surprise, mais la petite touche rock reste là. La classe ! Que demander de plus, n’est-ce pas ? Brad Pitt Serait-il le plus mignon de sa génération, un peu à l’image d’un Robert Redford pour les années 70 ? Certaines ne sont pas loin de le penser. Le quinquagénaire ne perd rien de sa superbe, et même s’il a connu quelques dérapages capillaires – souvenez-vous, son revival post- hippie il y a quelques mois de cela ! –, la raison n’est jamais bien loin. Brad reste Brad, juste sublime, pour le grand plaisir visuel de nous autres, les dames ! Colin Farrell I’m waiting for my man chantait le Velvet Underground de manière subversive. Ça tombe bien, nous aussi, on l’attendait, et le voilà ! L’acteur irlandais Colin Farrell nous fait frémir avec sa mine de ne pas y toucher et sa fausse décontraction fin XIX e  : clean, mais prêt à en découdre tout de même !