Magazine Kraemer KRAEMER MAGAZINE 04 | Page 38

Salons franchisés 38 Passion Coiffure Par Emmanuel Abela et Justine Goepfert Photos : Chrystel Lux Il suffit de passer un court instant dans le salon, place Broglie, pour constater à quel point la coiffure est sa vie. Nathalie Albres nous livre les clés d’un parcours exigeant. ———————— Kraemer Lingolsheim 93-95, Grand’Rue 03 88 21 01 10 14, place Broglie 03 88 32 94 32 Avant d’intégrer le groupe Kraemer vous aviez vécu quelques belles expériences… Peut-on revenir à l’origine de votre parcours ? J’ai toujours voulu être coiffeuse. J’y pensais depuis petite. Plus tard, j’ai décidé de me diriger vers un CAP traditionnel et j’ai très vite quitté Strasbourg pour me rendre à Lyon. Cette expérience très bénéfique m’a donné envie d’aller plus loin. Je suis ensuite partie à Monaco, où j’ai eu la chance de travailler à L’Hôtel de Paris. J’ai alors intégré un univers totalement diffé- rent de celui que je côtoyais avant : un monde de strass et de paillettes ! J’étais même assistée d’une shampooineuse et d’une esthéticienne ! Je coiffais beaucoup de cheveux longs – ce que j’adore ! – pour des soirées de gala. Quand j’y repense, c’était une période très enrichissante. J’y ai coiffé la comtesse de Paris, le Prince Albert, c’était inouï ! Après cela, je suis restée quelques temps dans le Sud, puis je suis revenue en Alsace. Tout s’est passé très vite : j’ai été manager de salon pendant deux ans, puis j’ai contacté Yannick Kraemer, il m’a directement répondu qu’il avait un salon à vendre ! J’ai alors commencé par travailler au salon Grand’Rue, puis au salon place Broglie où je suis maintenant depuis 7 ans. Étiez-vous séduite par le concept du groupe ? J’ai été séduite par la rencontre avec Yannick : l’homme m’a beaucoup plu par son humanité et son accessibilité. Je n’ai intégré le concept Kraemer que par la suite, avec la gestion de deux salons avec des ambiances bien distinctes et des clientèles très éloignées. Le salon Grand’Rue était mon premier salon, mon bébé. Aujourd’hui, j’aime travailler dans l’un comme dans l’autre et me mouvoir dans ces deux univers. Le développement international du groupe favorise les échanges de pratiques avec des cultures différentes. Je pense que les bonnes idées sont bonnes à prendre partout ! La coiffure est un métier de la mode, qui évolue en perma- nence, et si on ne s’adapte pas, on peut très vite se retrouver dépassé. Il faut tout le temps regarder ce qu’il se passe dans les magazines, à la télévision, etc. Il faut toujours être à la hauteur de l’enseigne, à la pointe de notre métier. Les clientes adorent poser des questions. Nous sommes là pour montrer que nous sommes des coiffeurs passionnés, des artistes qui cherchent à transmettre un savoir à leurs clients.