Salons franchisés
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Passion Coiffure
Par Emmanuel Abela
et Justine Goepfert
Photos : Chrystel Lux
Il suffit de passer un court instant dans le salon,
place Broglie, pour constater à quel point la coiffure
est sa vie. Nathalie Albres nous livre les clés
d’un parcours exigeant.
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Kraemer
Lingolsheim
93-95, Grand’Rue
03 88 21 01 10
14, place Broglie
03 88 32 94 32
Avant d’intégrer le groupe Kraemer vous aviez vécu
quelques belles expériences… Peut-on revenir à l’origine
de votre parcours ?
J’ai toujours voulu être coiffeuse. J’y pensais depuis petite.
Plus tard, j’ai décidé de me diriger vers un CAP traditionnel et
j’ai très vite quitté Strasbourg pour me rendre à Lyon. Cette
expérience très bénéfique m’a donné envie d’aller plus loin. Je
suis ensuite partie à Monaco, où j’ai eu la chance de travailler
à L’Hôtel de Paris. J’ai alors intégré un univers totalement diffé-
rent de celui que je côtoyais avant : un monde de strass et de
paillettes ! J’étais même assistée d’une shampooineuse et d’une
esthéticienne ! Je coiffais beaucoup de cheveux longs – ce que
j’adore ! – pour des soirées de gala. Quand j’y repense, c’était
une période très enrichissante. J’y ai coiffé la comtesse de
Paris, le Prince Albert, c’était inouï ! Après cela, je suis restée
quelques temps dans le Sud, puis je suis revenue en Alsace.
Tout s’est passé très vite : j’ai été manager de salon pendant
deux ans, puis j’ai contacté Yannick Kraemer, il m’a directement
répondu qu’il avait un salon à vendre ! J’ai alors commencé
par travailler au salon Grand’Rue, puis au salon place Broglie
où je suis maintenant depuis 7 ans.
Étiez-vous séduite par le concept du groupe ?
J’ai été séduite par la rencontre avec Yannick : l’homme m’a
beaucoup plu par son humanité et son accessibilité. Je n’ai
intégré le concept Kraemer que par la suite, avec la gestion
de deux salons avec des ambiances bien distinctes et des
clientèles très éloignées. Le salon Grand’Rue était mon premier
salon, mon bébé. Aujourd’hui, j’aime travailler dans l’un
comme dans l’autre et me mouvoir dans ces deux univers.
Le développement international du groupe favorise les
échanges de pratiques avec des cultures différentes.
Je pense que les bonnes idées sont bonnes à prendre partout !
La coiffure est un métier de la mode, qui évolue en perma-
nence, et si on ne s’adapte pas, on peut très vite se retrouver
dépassé. Il faut tout le temps regarder ce qu’il se passe dans les
magazines, à la télévision, etc. Il faut toujours être à la hauteur
de l’enseigne, à la pointe de notre métier. Les clientes adorent
poser des questions. Nous sommes là pour montrer que nous
sommes des coiffeurs passionnés, des artistes qui cherchent
à transmettre un savoir à leurs clients.