Magazine Kraemer KRAEMER MAGAZINE 03 | Page 8

Entretien 8 La Créativité Libérée Par Emmanuel Abela Photo : Chrystel Lux Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à provoquer la fusion des salons Luis Kraemer et Yannick Kraemer sous une même enseigne Kraemer ? J’étais moi-même franchisé d’une autre marque, et pour des raisons contractuelles de non-concurrence, j’étais obligé de choisir deux noms différents. Aujourd’hui, ça n’est plus nécessaire, donc cette fusion me semble un passage obligatoire. Il s’agit pour nous de clarifier la situation dans la tête des consommatrices à un moment qui correspond à une montée en gamme. Il nous faut offrir au groupe une meilleure visibilité, tout en évitant les confusions. Cette fusion sous le nom de Kraemer n’aboutit pas pour autant à la création d’une nouvelle enseigne. Nous nous inscrivons dans la continuité, avec cette volonté de renforcer l’identité de la marque. Au sein du groupe, comment est perçue cette fusion ? Je peux l’avouer, j’avais quelques angoisses à l’idée qu’il puisse y avoir des malentendus. J’ai échangé à ce propos avec quelques partenaires qui m’ont conforté dans l’idée d’aller dans ce sens. Aujourd’hui, de manière unanime, la perception est très favorable. Ça tient aussi à la création du nouveau logo, qui permet un changement en douceur. Si nous y prêtons attention, le “L” de LK y est encore présent ; il se prolonge sur la hauteur pour mieux encadrer le nom de Kraemer. Comme vous pouvez le constater encore une fois, nous ne nous situons pas dans une démarche de rupture ; nous ne cherchons pas à nous couper de notre histoire, mais bien au contraire de nous appuyer sur notre passé afin d’évoluer de manière logique et de nous moderniser. Vous rajoutez la mention “Paris” au bas du logo, ça peut surprendre votre clientèle… N’y voyez aucune prétention de ma part. Mon âme reste alsacienne, notre histoire est partie d’ici, et il ne s’agit là aucunement de nous renier dans ce que nous sommes. Nous vivons à l’heure de la mondialisation, avec une demande importante du marché à l’international. Nous nous positionnons comme une marque française. Mais pour l’étranger, la référence de cette excellence française et du savoir-faire qu’on lui associe reste Paris. Cette signature est stratégique pour notre développement international. Cette fusion a-t-elle des conséquences sur l’évolution du concept défendu au sein du groupe ? Non, dans la mesure où nous avions déjà privilégié par le passé, quel que soit le salon, des prestations de très haute qualité. Tous les collaborateurs suivaient tout au long de l’année les mêmes formations avec les mêmes formateurs. Je considère la formation comme la