Magazine des Elus de Dieu LES MIRACLES DU VŒU | Page 75

laissé croire que c’était mon dernier jour. Le voyage semble être long et même très long. Enfin, le vent se mit à souffler très fort, rendant la navigation difficile. Sincèrement, il fallait faire quelque chose. Il me fallait passer à la vitesse supérieure. Et c’est là que j’ai fait mon premier vœu. Dès que j’ai fait le vœu, j’ai ressenti une paix intérieure, une assurance que je qualifierai de surnaturelle. Et j’ai commencé à chanter la même chanson, mais cette fois-ci avec joie. Même le vieux a remarqué que ma voix ne tremblait plus. Il dit : « La fraicheur est partie, on dirait », en rigolant. Nous sommes arrivés à bon port. Nous sommes arrivés au bord sains et saufs. Mais analysons l’événement de plus prêt : nous étions deux dans la même pirogue, faisant face à la même réalité, mais j’ai fait un vœu tandis que le vieux pêcheur ne voyait pas cette situation aussi compliquée au point de chercher un secours divin. Ainsi, nous pouvons aisément comprendre que ce qui nécessitait un vœu pour moi ne l’était pas pour le vieux. Et ce ne pas tous ceux qui sont montés pour la première fois dans une pirogue qui ont fait un vœu. Donc, si tu traverses une situation et que tu es convaincu de faire un vœu, fais-le. Ne cherche pas à savoir qui a déjà fait un vœu dans une situation pareille. Aussi, ne fais pas un vœu parce que telle personne l’a fait quand elle était dans cette situation. Si tu veux faire un vœu, fais-le parce que tu en es convaincu, c’est tout. 75