MAG WAVE RADIO 2020 | Page 15
Interview / MUSIQUE
il y avait plein de styles : du surf, du hard rock, du
sixties, du garage en passant par la Oi ! (N.D.R.L. :
punk populaire). En 2002 lors d’une fête dans un
bar, on a réunit l’équipe. On a commencé par répéter
pendant un an avec les gars sans avoir de
nom. L’idée était de faire un dernier groupe avant
de tirer sa révérence mais ça ne s’est pas passé
comme ça ! Ça a bien mordu dès les premiers
concerts et le premier maxi 45 en 2004.
Et vous faites la première sortie du label indé
Born Bad en 2006 avec Full of Sorrow.
On est très potes avec J.B. le fondateur du label.
Mark notre batteur tient la boutique de disques
Born Bad Record à Paris depuis 1999. J.B. souhaitait
défricher de nouveaux horizons et talents français,
aussi bien historiques que stylistiques et cela
sonnait comme un contre-pied de sortir du garage
en première référence. On se connaît tous sur
le label, on a beaucoup tourné avec Les Magnetix,
Cheveu, JC Satan, Violences Conjugales.
arriver sur scène avec des masques et une boite à
rythme pourrie. J’ai pris une bonne claque dans la
gueule. On est tous les 5 des gros fans des premières
sorties des Béru. Après quand ça a tourné
à la fête foraine, ça ne m’intéressait plus du tout !
Vous avez d’autres passions ?
Nicus vit pour le son. C’est toujours le dernier parti
quand on enregistre. Avec Mark, on fait partie d’un
club officieux où l'on customise des vieilles voitures.
On bricole les bagnoles comme on fait de la
musique, avec passion !
Frustrationparis
Frustration
en live
18/09
L’Atabal à Biarritz
Le morceau Brume a une ambiance Bérurier
Noir. Un hommage ?
Et de musique industrielle à la Throbbing Gristle
(N.D.R.L. : groupe anglais expérimental des années
70). J’ai eu la chance de voir un des premiers
concerts des Bérus à 18 ans en 83. J’étais parti en
festival pour voir Lucrate Milk. J’ai vu deux gars
© Titouan Massé
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