Ma première publication Yoles Martinique - 1er Tour | Page 44
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itué au centre de l'île, sur la côte Est, le François
est entouré des communes du Robert, du
Lamentin, du Saint-Esprit et du Vauclin.
La baie du François s'ouvre sur une côte fortement
découpée, et comprend de nombreux îlets tels que :
Frégate, Lapin, Oscar, Long, Pelé, Anonyme, Lavigne.
Mais l'une des curiosités de cette baie reste “Les
hauts Fonds”, où dans un mètre d'eau limpide, les
journées aux Fonds Blancs ou à la Baignoire de
Joséphine, restent des moments inoubliables.
La ville du François accueille près de 40% des
touristes séjournant à la Martinique, ceci à cause de
la très grande diversité des activités qui sont offertes
: balades en mer, promenades champêtres, points de
vue grandioses, randonnées à travers les mornes et
les plaines ou encore marches à travers les champs
de cannes à sucre ou de bananes.
De nombreux pitts animent les après-midi, dans les
quartiers où l'ambiance autour des coqs de combat
aux ergots aiguisés, donne un aperçu original du
patrimoine touristique de la Martinique.
La visite de l'Habitation Clément reste un des hauts
lieux touristiques du François ; cette habitation se
trouve au cœur d'une ancienne distillerie ; modèle
d'architecture, elle a été conçue pour résister à toutes
les intempéries. La maison principale est richement
décorée de meubles anciens et on y trouve des photos
d'hommes illustres qui y ont été invités.
La visite de la distillerie et de ses machines permet
d'avoir un aperçu du patrimoine industriel
martiniquais.
Le propriétaire des lieux a créé une fondation du
même nom et les expositions d'art qui s'y tiennent,
venant d'artistes de la Caraïbe, sont d'un très haut
niveau.
Le François est aussi et surtout une commune de
pêcheurs, et ces derniers ont acquis au fil des ans, à
travers leur métier, une expérience qui fait de cette
commune la capitale des yoles de course.
En effet, au sortir de la dernière guerre mondiale, c'est
à la voile que le métier se pratiquait, et c'est au retour
de la pêche que se déroulaient les tirages, appelés
“kous cannot arété”.
Les courses de yoles ont toujours connu au François,
un immense succès; elles étaient favorisées par les
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