Ma première publication Rapport 3. | Page 12

— 12 — 14) Mettre en œuvre la recommandation numéro 9 du rapport de Michel Fanget de Jean-Paul Lecoq de juillet 2018 sur l’arme nucléaire dans le monde, en adoptant une position plus ouverte sur le traité d’interdiction des armes nucléaires. 15) Renforcer la coordination entre les services nationaux concernés par la répression des crimes internationaux les plus graves en créant un conseil d’orientation dédié. 16) Ouvrir une véritable réflexion au plan national sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et sur la compétence universelle. 17) Veiller à préserver les moyens alloués au contentieux dédié aux crimes contre l’humanité et aux crimes et délits de guerre au sein du Parquet national anti-terroriste (PNAT) nouvellement créé et au niveau des effectifs d’enquêteurs de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH). 18) Réaffirmer la nécessité pour les États membres de l’Union européenne de se doter d’unités de polices spécialisées dans les crimes internationaux les plus graves. 19) Réaffirmer notre engagement en faveur de la Cour pénale internationale (CPI), par une sanctuarisation de notre contribution au budget de la CPI, un renforcement de notre soutien au Fonds au profit des victimes (FPV) et une réflexion sur l’évolution des pratiques, autour de la « Déclaration de Paris sur l’efficacité de la justice pénale internationale ». 20) Promouvoir la participation des magistrats français aux activités de la CPI. 21) Soutenir les mécanismes d’enquête internationaux sur les crimes de guerre, en complément et non en remplacement de la justice pénale internationale. 22) Renforcer notre soutien aux tribunaux pénaux spéciaux, sur le modèle du soutien apporté à la mise en place de la Cour pénale spéciale pour la République centrafricaine (RCA) et en mobilisant l’École nationale de la magistrature (ENM). 23) Renforcer l’accent mis sur les zones de crise et de conflit dans notre aide publique au développement et notre aide humanitaire, dans la continuité de la stratégie « Prévention, résilience et paix durable (2018-2022) », et en prévision de l’examen du futur projet de loi d’orientation et de programmation relatif à l’aide publique au développement. 24) Davantage intégrer le DIH dans notre coopération juridique internationale et notamment dans les projets mis en œuvre par Justice coopération internationale. 25) Agir pour limiter l’impact négatif de la lutte contre le terrorisme sur la mise en œuvre du DIH et sur l’action humanitaire.