Ma première publication Rapport 2 | Page 5

— 5 — SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS DU RAPPORTEUR 1) Promouvoir l’établissement d’une convention juridique contraignante unifiée et cohérente sous l’égide des Nations unies pour la préservation et la restauration des forêts mondiales. Afin d’obtenir un consensus sur cette question, un tel instrument devra assurer la protection des forêts dont le rôle est vital pour l’ensemble de l’humanité tout en permettant le développement des pays du Sud et le respect de leur souveraineté. 2) Soutenir l’élaboration et l’adoption d’un accord juridiquement contraignant sur la gestion et la préservation des forêts en Europe dans le cadre des travaux du processus d’Helsinki (désormais dénommé « Forest Europe »). 3) Inciter la nouvelle Commission européenne, dirigée par Ursula von der Leyen, à concrétiser rapidement les ambitions de l’Union européenne en matière de lutte contre la déforestation importée dans la droite ligne de la communication de la précédente Commission, en date du 23 juillet 2019. 4) Promouvoir dans le cadre des travaux de la commission des affaires étrangères un contrôle continu et public de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation française (SNDI), afin de maintenir sous tension le déploiement de cette feuille de route ambitieuse. 5) Développer des actions pédagogiques à destination du grand public et plus particulièrement des plus jeunes au sujet de l’impact de notre consommation de produits agricoles (soja, huile de palme, cacao, élevages bovins…) et forestiers (bois d’œuvre, pâte à papier…) sur les forêts tropicales. 6) Rehausser le niveau d’exigence des certifications agricoles et forestières via la notion de « certification de territoires » sur le modèle du label européen « appellation d’origine protégée » (AOP) qui permettrait aux consommateurs de disposer d’une information complète et transparente sur la provenance d’un produit lié à l’exploitation d’une zone forestière. 7) Maintenir un haut niveau d’aide au développement en appui au secteur forestier afin de permettre le renforcement des capacités des acteurs locaux, l’amélioration de la gouvernance et la promotion d’une gestion durable des forêts.