Ma première publication Rapport 1 | Page 46

— 46 — M. Jérôme Lambert. Je m’associe aux félicitations qui ont été adressées au rapporteur. La problématique doit aussi porter sur le réchauffement climatique, qui est une des causes des problèmes touchant la biodiversité. Sur ce thème nous disposons d’informations pour 2017 inquiétantes au plan mondial, mais également pour la France. Celle-ci est loin de respecter les engagements pris. On constate une différence entre les intentions et les résultats relatifs aux dépenses énergétiques, et aux émissions de gaz de serre : la France n’atteint pas les objectifs qu’elle s’est fixés. M. Sébastien Nadot. J’ai beaucoup apprécié la cartographie présentée par notre rapporteur. Un groupe de travail sur la diplomatie relative aux questions environnementale est une bonne idée. Je voudrais attirer l’attention sur l’archipel de Socotra, situé au large du Yémen, classé au Patrimoine mondial naturel de l’Unesco. L’Europe a contribué à la protection de cette île où vivent 700 espèces uniques : c’est l’île imaginaire de Jules Verne, victime de la guerre. Qu’en est-il du suivi du conflit au Yémen ? Il s’agit d’un enjeu planétaire. M. Jean-Michel Clément. À mon tour de souligner l’originalité du rapport. Les désordres de ce monde, l’instabilité politique durable d’un certain nombre de pays, la disparition de la notion d’État dans certains cas, entraîne des difficultés supplémentaires. Il faut s’intéresser aux problèmes climatiques et politiques. Les guerres perturbent la biodiversité. Le climat est une menace, mais l’instabilité politique aussi. Il faut examiner ces deux sujets ensemble. L’urgence est à la fois climatique et politique. Mme Isabelle Rauch. Je souhaitais apporter des précisions sur ce qui peut être fait à l’international, notamment au Conseil de l’Europe. Dans sa séance du 24 avril, le Conseil de l’Europe a ainsi examiné une résolution sur le changement climatique. Une commission des questions sociales, de la santé et du développement durable a également été mise en place. La France y prend aussi toute sa part. Je souhaitais rassurer mon collègue par rapport à cela. M. Alain David. On lit dans le rapport des choses intéressantes, notamment un point sur la chasse à la baleine. Pourquoi cette chasse est-elle autorisée ? Il y a une chasse de subsistance en Alaska et au Groenland, mais la chasse dite « scientifique » pratiquée par le Japon dépasse l’entendement. Quand fera-t-on cesser cette pratique ? Comment peut-on s’organiser au plan international ? Mme la Présidente Marielle de Sarnez. Ajoutons que le prétexte de la recherche dénote une grande hypocrisie. Mme Mireille Clapot. Vous indiquez dans votre rapport que les activités humaines sont à l’origine de la détérioration et de la dégradation de certains écosystèmes. Vous n’avez pas évoqué, je crois, l’idée d’une approche par filière. Concernant la production du chocolat, par exemple, j’ai été amenée à rencontrer