Ma première publication Rapport 1 | Page 43

— 43 — étrangères à émettre, à l’issue de cette réunion, un avis favorable à l’adoption des crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » pour 2019. Mme la présidente Marielle de Sarnez. Merci beaucoup M. le rapporteur, pour l’angle choisi pour votre rapport, et pour vos propositions très concrètes, en particulier sur la lutte contre le commerce illégal via le transport maritime. Je pense que si nous pouvions avancer au-delà de cet avis budgétaire, sur ces questions-là, ce serait très bien. C’est pourquoi je vous donne tout à fait mon accord sur l’idée de la création d’un groupe de travail consacré à la diplomatie environnementale au sein de notre commission. Mme Nicole Le Peih et M. Bernard Deflesselles, par exemple, pourraient y être associés en tant que co- rapporteurs de la mission d’information sur la diplomatie climatique. Je trouve bénéfique l’idée d’exercer une vigilance permanente sur ces grands sujets qui requièrent notre détermination totale. Je donne la parole maintenant aux représentants des groupes. Pour La République en Marche, à M. Nicole Le Peih. Mme Nicole Le Peih. Je commencerai mes chers collègues par féliciter Jean François Mbaye pour la présentation particulièrement éclairée de ce rapport pour avis sur la biodiversité. Les députés du groupe LaREM approuvent bien entendu cet avis et les crédits budgétaires de la mission « Écologie, développement et mobilité ». Cet avis budgétaire de notre commission sur la mission « Écologie, développement et mobilité durable » est davantage un exercice d’évaluation politique qu’une évaluation budgétaire. Il nous revient, chers collègues, d’évaluer le message que ces crédits diffusent à l’international et dans quelle dynamique s’inscrit notre diplomatie environnementale. Concernant la diplomatie climatique, vous le savez, la COP 21 a positionné notre pays comme un leader de la lutte contre le réchauffement climatique sur la scène internationale. Et l’organisation du One Planet Summit qui s’est tenu à Paris en décembre dernier a été un autre signal fort de l’engagement de la France. Les derniers mois l’ont montré, la France développe une vision stratégique du monde et de l’Union européenne où l’environnement, le climat et la transition énergétique tiennent une place de choix. La COP 24, qui se tiendra du 3 au 14 décembre à Katowice en Pologne, sera un nouveau moment clé pour la mise en œuvre de l'accord de Paris. Les États se sont engagés à revoir à la hausse leurs objectifs établis en 2015. Actuellement, les engagements nationaux sont trop faibles et, s'ils sont respectés, ils nous mèneraient à une augmentation de 3,7°C à 4°C pour 2100.