Ma première publication Rapport 1 | Page 26

— 26 — Mozambique : le projet « Aires protégées et préservation des éléphants au Mozambique », d’un montant de 8,2 millions d’euros est financé sur quatre ans par l’AFD à hauteur de 6 millions d’euros ainsi que par la Banque mondiale, l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’agence américaine de la pêche et de la vie sauvage (USFWS) pour un montant global de 2,2 millions d’euros. Le projet a pour finalité le renforcement de la gestion des aires protégées et la protection de la grande faune en particulier des éléphants. Ses objectifs sont : – une amélioration de l’efficacité des services de surveillance et de lutte contre le braconnage, dans le parc national du Limpopo (PNL) et la réserve nationale de Niassa (RNN). Ces deux structures couvrent une superficie globale de 53 230 km² et concentrent plus de 50 % de la population d’éléphants du Mozambique. Elles renferment les aires protégées les plus sévèrement touchées par le braconnage commercial ; – un renforcement de l’administration nationale des aires de conservation (ANAC) dans la lutte contre le braconnage ; – une consolidation des capacités techniques et opérationnelles de la Fondation pour la conservation de la biodiversité au Mozambique (BIOFUND). b. Les actions du Fonds français pour l’environnement mondial en faveur de la préservation de la biodiversité mondiale Le FFEM est un fonds interministériel créé en 1994, à la suite du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro (1992), pour préserver l’environnement et promouvoir le développement durable dans les pays en développement. Le FFEM n’agit que par le biais de subventions et 68 % des projets du FFEM sont concentrés sur le continent africain. Il est doté de 90 millions d’euros pour la période 2015-2018. La valeur ajoutée du FFEM porte sur le financement de projets pilotes innovants. C’est par essence un instrument partenarial. Entre 1994 et 2018, le FFEM a financé 146 projets portant globalement sur une thématique en lien avec la biodiversité et 38 projets plus spécifiquement centrés sur les eaux internationales, c’est-à-dire 184 projets, au total depuis sa création, soit 56 % des projets du FFEM depuis 24 ans. Ces projets en faveur de la biodiversité représentent, pour le FFEM, une contribution de 203 millions d’euros, pour un montant total de 1,5 milliard d’euros. Il faut, par ailleurs, souligner que de nombreux autres projets portés par le FFEM ont des co-bénéfices pour la biodiversité. Le rapporteur se félicite tout particulièrement de l’existence d’actions d’appui financées par le FFEM en faveur de la lutte contre le braconnage dans le cadre du « programme des petites initiatives » de l’UICN permettant de soutenir