— 21 —
À la demande de la France, les dates du Congrès mondial, qui a
traditionnellement lieu à l’automne, ont été légèrement avancées à la fin du
printemps pour permettre la meilleure articulation possible entre les différents
événements internationaux portant sur la biodiversité. Ainsi, le Congrès mondial
de l’UICN, organisation dont la crédibilité est importante et la capacité
d’influence réelle, aura lieu quelques mois avant le rendez-vous crucial de la
COP15 de la CDB, à Pékin, fin 2020.
Le Congrès mondial de la nature est un moment de débat entre des acteurs
très variés qui est destiné à toucher un public très large allant de la société civile
aux chefs d’État et de Gouvernement. Il s’agit de l’événement portant sur la
biodiversité le plus médiatisé au monde. À titre d’illustration, la dernière
édition, en 2016, à Hawaï, aux États-Unis, avait rassemblé environ
10 000 participants.
L’accueil de cet événement majeur démontre, à nouveau, la volonté de la
France de demeurer un acteur moteur sur les questions relatives à la protection de
la biodiversité.
L’organisation de cet événement international est financée sur la période
2018-2020. Le coût total de cette manifestation a été arrêté à 20 millions d’euros
et son financement a été réparti comme indiqué ci-après :
FINANCEMENT DU CONGRÈS MONDIAL DE L’UICN À MARSEILLE EN 2020
Source : Mission Écologie, développement et mobilité durables – Projet annuel de performance – Annexes au projet
de loi de finances pour 2019
v. COP15 à la CDB (2020)
La convention sur la diversité biologique (CDB), adoptée le 5 juin 1992, à
l’occasion du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, est une convention-cadre,
transversale, couvrant l’ensemble des milieux et des thématiques liées à la
conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité. Elle compte, à ce jour,
196 Parties, y compris l’Union européenne, soit la quasi-totalité des États du
monde, à l’exception notable des États-Unis.
La CDB instaure l’obligation pour ses Parties d’élaborer des stratégies et
des plans nationaux pour la biodiversité et impose l’établissement régulier de
rapports nationaux faisant état de leur progrès. La transmission des prochains