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Gouvernance. Ce projet s’est concrétisé, en 2012, avec la création de l’IPBES, qui
implique actuellement 120 États-membres des Nations unies. Sa mission consiste
à synthétiser les travaux menés dans les laboratoires du monde entier sur la
diversité biologique. La plate-forme a ainsi pour but d’éclairer les
gouvernements, mais aussi l’opinion mondiale, en fournissant des
informations crédibles et vérifiées sur l’état de la biodiversité mondiale.
Trois ministères français sont concernés par le suivi des travaux de la
plate-forme et partagent la prise en charge de la contribution volontaire de la
France à son budget : le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, le
ministère de la transition écologique et solidaire ainsi que le ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation.
Le tableau, ci-après, présente le niveau de la contribution volontaire de la
France au budget de l’IPBES en 2017 et en 2018 :
CONTRIBUTION VOLONTAIRE DE LA FRANCE AU BUDGET DE L’IPBES
2017 2018
Ministère de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de
l'innovation 90 000 € 90 000 €
Ministère de l’Europe et des
affaires étrangères 75 000 € 60 000 €
Ministère de la transition
écologique et solidaire 50 000 € 50 000 €
TOTAL 215 000 € 200 000 €
Source : Ministère de la transition écologique et solidaire
En parallèle, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) a engagé, en
2017, une convention pluriannuelle avec l’IPBES, d’un montant de 900 000 euros
sur six ans, afin de financer trois évaluations inscrites à son programme de travail
et dont la réalisation était jusqu’alors en attente.
La France souhaitant se positionner comme nation chef de file en matière
de protection de la biodiversité, le Gouvernement a proposé d’accueillir la
prochaine conférence plénière l’IPBES : l’événement se déroulera à Paris du
29 avril au mai 2019.
Cette rencontre internationale présentera un enjeu particulier puisqu’à
cette occasion devrait être validée la première édition du document-phare de
l’IPBES : le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des
services écosystémiques. Ce rapport majeur pourrait, par ailleurs, constituer une
assise scientifique forte pour l’ensemble des travaux proposés sous la présidence
française du G7 portant sur la biodiversité et ainsi favoriser l’émergence d’une
véritable dynamique en faveur d’une gouvernance commune s’agissant de cette
thématique.