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II. UNE ACTION RÉSOLUE DE LA FRANCE, À L’INTERNATIONAL, AU
SERVICE DE LA PRÉSERVATION ET DE LA RECONQUÊTE DE LA
BIODIVERSITÉ MONDIALE
La France grâce aux Outre-mer est présente dans quatre des trente-quatre
points chauds de la biodiversité mondiale et possède le deuxième domaine
maritime mondial, incluant 55 000 km² de récifs coralliens, soit environ 10 % de
la superficie mondiale.
Cette spécificité nationale implique une responsabilité particulière pour la
préservation des richesses naturelles. La France doit donc conduire au niveau
national, européen et international une action ambitieuse et exemplaire dans ce
domaine afin de favoriser, à l’instar de ce qu’elle a su faire pour le climat, un élan
collectif au service de la préservation et de la reconquête de la diversité biologique
à l’échelle de la planète.
A. LES DIFFÉRENTS LEVIERS PERMETTANT D’AGIR EN FAVEUR DE LA
BIODIVERSITÉ MONDIALE : LE RÉSEAU DIPLOMATIQUE ET L’AIDE
PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT
1. Une diplomatie environnementale ambitieuse mobilisée en faveur de la
protection de la nature
La France fait partie des États les plus mobilisés en faveur de la protection
de la biodiversité. Elle a notamment ratifié toutes les grandes conventions
internationales relatives à la diversité biologique et s’est engagée dans leur mise
en œuvre.
a. Les instruments internationaux et européens en faveur de la
préservation de la biodiversité
Il existe schématiquement deux grandes catégories d’instruments
internationaux, de portée mondiale ou régionale : ceux œuvrant pour la
préservation des habitats et ceux favorisant la préservation des espèces
menacées.
Les principales conventions relatives à la biodiversité auxquelles la France
est partie prenante sont :
– la convention internationale pour la règlementation de la chasse à
la baleine qui a été signée à Washington, en 1946 ;
– la convention du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui a été
signée à Paris, en 1972 ;