Ma première publication Rapport 1 | Page 17

— 17 — II. UNE ACTION RÉSOLUE DE LA FRANCE, À L’INTERNATIONAL, AU SERVICE DE LA PRÉSERVATION ET DE LA RECONQUÊTE DE LA BIODIVERSITÉ MONDIALE La France grâce aux Outre-mer est présente dans quatre des trente-quatre points chauds de la biodiversité mondiale et possède le deuxième domaine maritime mondial, incluant 55 000 km² de récifs coralliens, soit environ 10 % de la superficie mondiale. Cette spécificité nationale implique une responsabilité particulière pour la préservation des richesses naturelles. La France doit donc conduire au niveau national, européen et international une action ambitieuse et exemplaire dans ce domaine afin de favoriser, à l’instar de ce qu’elle a su faire pour le climat, un élan collectif au service de la préservation et de la reconquête de la diversité biologique à l’échelle de la planète. A. LES DIFFÉRENTS LEVIERS PERMETTANT D’AGIR EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ MONDIALE : LE RÉSEAU DIPLOMATIQUE ET L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT 1. Une diplomatie environnementale ambitieuse mobilisée en faveur de la protection de la nature La France fait partie des États les plus mobilisés en faveur de la protection de la biodiversité. Elle a notamment ratifié toutes les grandes conventions internationales relatives à la diversité biologique et s’est engagée dans leur mise en œuvre. a. Les instruments internationaux et européens en faveur de la préservation de la biodiversité Il existe schématiquement deux grandes catégories d’instruments internationaux, de portée mondiale ou régionale : ceux œuvrant pour la préservation des habitats et ceux favorisant la préservation des espèces menacées. Les principales conventions relatives à la biodiversité auxquelles la France est partie prenante sont : – la convention internationale pour la règlementation de la chasse à la baleine qui a été signée à Washington, en 1946 ; – la convention du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui a été signée à Paris, en 1972 ;