Ma première publication Gazette_compressed (1) | Page 11

Rappel des règles d'urbanisme Le Maire ainsi que le Conseil Municipal tiennent à effectuer un rappel sur l’urbanisme. Avant tout début de travaux, pensez à contacter la mairie pour connaître les procédures à respecter. A l’achèvement des travaux de construction ou d’aménagement, le bénéficiaire doit adresser à la mairie une déclaration attestant cet achèvement et la conformité des travaux au permis délivré ou à la déclaration préalable (articles L.462-1 et R.462-1 / 5 du Code de l’urbanisme). L’autorité administrative compétente (maire ou en cas de transfert de compétence, président de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI), hors diverses exceptions du ressort du préfet (articles L.422-1 / 8 du Code de l’urbanisme)) dispose alors d’un délai de : • 3 mois pour procéder éventuellement au récolement des travaux (article R.462-6 du Code de l’urbanisme) ; • 5 mois pour procéder obligatoirement au récolement dans un certain nombre de situations, en particulier en cas de PPR à condition que ce dernier impose d’autres règles que le respect de normes paracycloniques ou parasismiques ou l’obligation de réaliser une étude préalable permettant de déterminer l’aptitude du terrain à recevoir la construction compte tenu de la destination de celle-ci (article R.462-7 du Code de l’urbanisme). En cas de non-conformité, l’autorité compétente met en demeure le maître de l’ouvrage de déposer un dossier modificatif ou de mettre les travaux en conformité avec l’autorisation accordée (article R.462-9 du Code de l’urbanisme). Par ailleurs, un droit de visite et de communication des documents peut être exercé pendant la durée des chantiers ainsi que dans un délai de trois ans après l’achèvement des travaux (article L.461-1 du Code de l’urbanisme). Lorsque l’autorité administrative, et notamment le maire ou le président de l’EPCI compétent pour délivrer les autorisations d’urbanisme, a connaissance d’une infraction, elle est tenue d’en faire dresser procès-verbal (article L.480-1 du Code de l’urbanisme). Le procès-verbal est transmis sans délai au ministère public. La commune (ainsi que l’EPCI compétent en matière d’urbanisme) peut exercer les droits reconnus à la partie civile s’agissant des faits commis sur son territoire, ainsi que toute association agréée de protection de l’environnement pour les faits portant un préjudice direct ou indirect à ses intérêts collectifs. Dès la transmission du procès-verbal, le maire (ou, par substitution en cas de carence, le préfet) peut, si le tribunal ne s’est pas encore prononcé, ordonner par arrêté motivé l’interruption des travaux (article L.480-2 du Code de l’urbanisme). Si, à l’expiration du délai fixé par le jugement du tribunal, la démolition, la mise en conformité ou la remise en état ordonnée n’est pas complètement achevée, le maire ou le fonctionnaire compétent peut procéder d’office à tous les travaux nécessaires à l’exécution de la décision de justice aux frais du bénéficiaire des travaux irréguliers ou de l’utilisation irrégulière du sol (article L.480-9 du Code de l’urbanisme). Enfin, la commune ou l’EPCI compétent en matière de plan local d’urbanisme (PLU) peut saisir le tribunal de grande instance en vue de faire ordonner la démolition ou la mise en conformité d’un ouvrage édifié sans l’autorisation d’urbanisme exigée, l’action civile se prescrivant par dix ans à compter de l’achèvement des travaux (article L.480-14 du Code de l’urbanisme). Retrouvez toutes les informations sur les associations dans la prochaine édition de la gazette (sortie prévue fin septembre) Création de la page Facebook de la commune : @mairieepiedsenbeauce Likez-la et partagez l'information autour de vous !!! 11