L’économie circulaire : considérations fondamentales par Jean Lamesch | Page 4
Médecins praticiens* au Luxembourg au 31.12.2014
Spécialités
Luxembourgeois
Autres nationalités
Nombre
%
Nombre
%
%
Médecins généralistes
312
63,80
177
36,20
100
489
Médecins spécialistes
552
49,00
564
51,00
100
1 116
Généralistes et spécialistes
864
53,83
741
46,17
100
1 605
Dentistes
Orthodontie
Chirurgie buccale
193
5
1
42,32
27,77
50,00
263
13
1
57,68
72,23
50,00
100
100
100
456
18
2
1 063
51,08
1 018
48,92
100
2 081
Nombre total des médecins
Total
Nombre
*Médecins prodiguant des soins et des services directement aux patients.
Source : Direction de la Santé – Service des Statistiques.
Le groupe d’experts, chargé par l’UL de se prononcer sur la faisabilité d’une Medical
School, a estimé en 2015 qu’au Luxembourg les besoins annuels correspondent à 100
nouveaux médecins, alors que certains représentants du milieu médical parlent d’un effectif
nécessaire de 100 à 150 médecins par an. Pour que ce chiffre soit vraiment significatif, il
faudrait connaître les besoins par spécialité. En tout cas, il est impossible de prévoir combien
de médecins luxembourgeois resteront à l’étranger après leurs études, ni quel nombre de
médecins étrangers s’installeront au Luxembourg.
Le revenu de différentes catégories de médecins exerce une influence sur le choix
professionnel des bacheliers. Selon le Panorama de la santé 2015 ; (p. 94 et 95), la
rémunération des médecins était au Luxembourg en 2013 nettement plus élevée que le salaire
moyen tous secteurs confondus. D’après le Rapport général de 2015 sur la Sécurité sociale, le
revenu annuel moyen brut des médecins spécialistes s’élevait en 2014 à 342 998 euros, celui
des médecins généralistes à 164 247 euros, et celui des dentistes à 193 868 euros.
1.2 Genres de formation médicale
A l’heure actuelle, les formations médicales sont dispensées au Luxembourg, d’un
côté, par l’Université et de l’autre par les hôpitaux.
Formations organisées par l’UL
Depuis la rentrée 2005-2006, l’UL offre une formation d’une année en Sciences de la
vie qui permet aux étudiants ayant réussi le Certificat d’études supérieures en sciences
médicales de passer en 2e année de médecine, dans les universités avec lesquelles un accord a
été conclu : en Allemagne, en Belgique et en France (voir plus loin : Remèdes à la pénurie de
médecins). Pour être admissibles à cette 1ère année de Sciences de la vie à l’UL, les candidats
doivent répondre à certaines conditions et notamment prouver un bilinguisme français et
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