Luxury Indian Ocean old_Luxury Mauritius No2 Édition 2015 | Page 26

Finance CIM GLOBAL BUSINESS « NOUS VOULONS DEVENIR UN CENTRE DE SOUS-TRAITANCE POUR LES CLIENTS INTERNATIONAUX » “WE WANT TO BECOME AN OUTSOURCING HUB FOR INTERNATIONAL CLIENTS” Il y a eu une croissance phénoménale du secteur offshore à l’île Maurice qui représente désormais 17 % du produit intérieur brut. Pendant combien de temps pensez-vous qu’il va continuer à croître ? Jusqu’à présent, l’île Maurice bénéficie d’une solide réputation en tant que centre international de services financiers dans la région et renforce sa position au sein de l’Afrique. Son efficacité, la bonne gouvernance et un environnement propice aux affaires ont contribué à ce processus. Les investissements et les flux commerciaux africains sont de plus en plus importants. L’île Maurice est très bien située pour profiter de certains de ces flux, en particulier ceux qui concernent les investissements Sud-Sud. Mais les incertitudes persistantes entourant l’accord de non-double imposition (DTAA) avec l’Inde sont-elles une menace pour le secteur ? Il est important de garder à l’esprit que le DTAA est la cerise sur le gât eau, pas le gâteau lui-même ; ce n’est pas la seule LUXURY MAURITIUS raison pour faire des affaires. Et, avec le réalignement des accords dans le monde, l’île Maurice devra développer d’autres avantages. Je regarde les relations Inde-Maurice en termes géopolitiques, pas seulement en termes de DTAA. Le lien est beaucoup plus large que ça, et l’île Maurice est très importante pour l’Inde. L’Inde veut avoir son mot à dire dans ce qui se passe dans la région de l’océan Indien et en Afrique de l’Est. En tant que tel, le DTAA n’a pas été signé uniquement pour les investissements en Inde, il a également été signé pour faciliter les investissements indiens en Afrique. Cela a été la base du DTAA. Le monde n’est pas statique et le secteur des services financiers devra faire face à de nombreux défis dans les années à venir, en particulier en ce qui concerne la mise en œuvre des règles générales anti-évasion (GAAR). Mais tant que l’île Maurice reste compétitive et continue à miser sur ses forces opérationnelles, nous pouvons tous être confiants. La clé est de tendre vers la diversification 26 des marchés de base et des offres de produits. Ne pouvons-nous pas concentrer nos efforts sur les traités avec les pays africains ? Est-ce que le DTAA avec l’Inde est important pour l’île Maurice ? Le secteur des services financiers est tributaire d’un volume important d’affaires internationales qui utilisent l’île Maurice en tant que centre financier international. Et nous pouvons certainement tirer parti des opportunités supplémentaires présentées par les changements positifs dans le paysage de la réglementation. À l’heure actuelle, une grande partie du temps est consacrée à capitaliser sur les possibilités d’affaires en Afrique, et l’île Maurice continue à redoubler d’efforts pour devenir la porte d’entrée de choix pour les investissements là-bas. Il y aura une autre série de défis à relever et des opportunités à saisir après l’inscription de la clause sur les restrictions des avantages (LOB) dans le traité avec l’Inde.