Luxury Indian Ocean LUXURY INDIAN OCEAN #7 EDITION 2018 | Page 63

Madagascar L’économie de Madagascar repose essentiellement sur l’agriculture, les exploitations minières, la pêche et l’industrie textile. Grâce à des investissements publics, aux aides extérieures et à l’accès aux marchés internationaux à partir de 2014, la croissance a repris, excédant même les 4% depuis 2016 contre une moyenne de 2,7% durant la période de crise politique entre 2009 et 2013. De même, le combat contre la pauvreté et sa vulnérabilité face aux catastrophes naturelles et sanitaires sont des prérogatives pour une économie qui doit de plus en plus renforcer sa productivité dans l’industrie agricole tout en capitalisant sur la construction et le secteur manufacturier. Madagascar Madagascar’s economy rests essentially on agriculture, mining, fishing and the textile industry. Thanks to public funding as from 2014, growth kick started, exceeding 4% in 2016 as opposed to an average of 2.7% during the political crisis which spanned from 2009 to 2013. Similarly, its struggle against poverty and vulnerability in facing natural calamities, as well as hygiene-related problems, triggered concrete prerogatives for an economy which constantly strives to reinforce its productivity in the agricultural sector while banking on the building and manufacturing sectors. EDITION #7 L’archipel des Comores Constitué de quatre îles dont Mayotte – administrée par la France, l’archipel a connu des améliorations dans la fourniture d’électricité et une augmentation de versements aux émigrants menant à une croissance économique de 2,5% en 2017. Le secteur agricole y est primordial (banane, manioc, patate douce et noix de coco) avec une consommation privée importante, alors que les cultures vivrières de rente sont la vanille, le clou de girofle et l’essence d’ylang-ylang. À Mayotte, le secteur de la pêche (notamment avec l’aquaculture) bénéficie d’une zone économique exclusive de 74 000 km² – ce qui en fait un pilier de l’économie mahoraise. L’archipel table notamment sur l’optimisation de son secteur touristique pour développer son économie. Les Seychelles Les Seychelles affichent en 2016 l’un des PIB par habitant les plus élevés d’Afrique (15 410 dollars). L’économie de cet archipel repose essentiellement sur le tourisme de luxe, ainsi que sur la pêche et le traitement de la fibre de coco et de la vanille ; et dans une moindre mesure, la construction de bateaux, de meubles, l’impression et l’agriculture. Soucieux d’assurer une prospérité durable, le gouvernement mise sur le développement de « l’économie bleue », en misant notamment sur une aquaculture durable et des activités de transformation des produits de la pêche à plus forte valeur ajoutée. The Comoro Islands Composed of 4 islands including Mayotte – administered by France –, the Comoros Archipelago has witnessed better electricity supply and more funding to emigrants, which contributed to an economic growth of 2.5% in 2017. The agricultural sector is of paramount importance there (banana, cassava, sweet potato and coconut) with a significant rate of private consumption, while cash crops are vanilla, cloves and ylang-ylang essence. In Mayotte, the fishing industry (one of the pillars of Mayotte’s economy) covers an exclusive economic zone of 74,000 km². The archipelago also aims at boosting its touristic sector through ecotourism to develop its economy. The Seychelles The Seychelles Islands hold one of the highest GDP in Africa in 2016 (it revolves around USD 15,410). The island’s economy mainly relies on luxury tourism, fishing, the processing of coconut fibre and vanilla – and on a smaller scale : agriculture, printing and the construction of boats and furniture. Focused on sustainable economic growth, the government puts a lot of effort in developing a “blue economy”. This is mainly done through investing in sustainable aquaculture and the transformation of fishing products to a more high-end level. 63