L'Itinérant 1135 Le droit de bien vieillir | Page 8
Vieillissement et société
l’intégrité de la personne peuvent
être prises au sein de l’Ehpad, en
associant l’ensemble de l’équipe
pluridisciplinaire. Ces mesures
seront définies plus précisément
dans un décret en cours de concertation.
Répartition des sommes
supplémentaires versées
aux départements
dans le cadre de la réforme
de l’Apa, dite Apa 2
La loi d’adaptation de la société au vieillissement repose sur trois piliers :
l’anticipation de la perte d’autonomie, l’adaptation de la société et
l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie.
• l’obligation de rechercher le
consentement dans tout contrat et
en particulier dans un contrat relatif à sa personne : adaptée aux réalités des gestionnaires et des profils
des personnes accueillies, c’est une
obligation de moyens que les directeurs, assistés au besoin par les
médecins coordonnateurs, doivent
mettre en œuvre ;
• la désignation d’une personne de
confiance : cette mesure permet à
la personne qui le souhaite, d’être
accompagnée dans ses démarches
et aidée dans les décisions. Cette
personne de confiance est consultée
dans les cas où la personne intéressée rencontre des difficultés dans la
connaissance et la compréhension
de ses droits ;
• l’obligation de respecter la liberté
d’aller et venir : le respect du droit
d’aller et venir librement est inscrit dans le code de l’action sociale
et des familles. Cette obligation
s’applique aux établissements
et services sociaux et médicosociaux. La loi encadre très précisément les conditions dans lesquelles
des mesures visant à préserver
La principale mesure financière de
la loi d’Adaptation de la société
au vieillissement est la réforme de
l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile, dite « Apa 2 ».
L’innovation de l’Apa 2 est qu’elle
concerne non seulement les personnes aidées mais aussi les personnes aidantes, qu’elles soient ou
non professionnelles (entourage
familial, salariés de la branche
d’aide à domicile). Des sommes
supplémentaires sont désormais
versées chaque année à l’ensemble
des départements par l’État. Elles
revalorisent de 13 % les plafonds
de l’Apa, financent intégralement
le « droit au répit » et la revalorisation salariale de 1 % de la branche
d’aide à domicile (BAD).
L’Apa à domicile
qui correspond à sa perte d’autonomie et déterminer
avec elle l’ensemble de ses besoins.
Si le GIR est compris entre 1 et 4, la personne est
éligible à l’Apa et l’équipe va faire une proposition
de plan d’aide adapté à la situation. Les montants des
plans d’aide sont plafonnés en fonction du GIR. La
proposition de plan d’aide indiquera :
• le classement GIR ;
• les aides proposées, par exemple : le nombre
d’heures d’aide à domicile accordées, le nombre de
repas portés à domicile… ;
• le coût de ces aides ;
• la participation financière laissée à la charge de la
personne.
L’Apa à domicile aide à financer le maintien à domicile des personnes âgées de 60 ans ou plus en perte
d’autonomie (frais d’aide à domicile, aides techniques, hébergement temporaire, accueil de jour).
Toutes les personnes qui remplissent ces conditions
peuvent bénéficier de l’Apa quels que soient leurs
revenus. En revanche, le montant d’aide attribué dépend des revenus. Une participation progressive est
demandée à la personne bénéficiaire de l’Apa au-delà d’un certain niveau de revenus.
Une fois la demande d’Apa réalisée, une équipe médico-sociale du conseil départemental se rend au domicile de la personne âgée. Cette équipe va évaluer
le niveau de perte d’autonomie. Elle va classer ainsi
la personne âgée dans le groupe iso-ressources (GIR)
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