L’extension des études universitaires de médecine au Luxembourg Extension des études universitaires de médecine | Page 8
Selon le ministère de la Santé, au Luxembourg le nombre des médecins praticiens,
sans les dentistes, s’élevait au 31.12.2016 à 1 683, dont 505 généralistes et 1 178 spécialistes.
A la même date, on comptait 526 dentistes et 24 dentistes spécialistes.
Quant à la nationalité des médecins généralistes, spécialistes, dentistes et dentistes
spécialistes installés au Luxembourg (au 31.12 de l’année correspondante), d’après la même
source le pourcentage des médecins luxembourgeois a évolué comme suit depuis 2014,
dernière année où avec 51,08% ils étaient en très légère majorité, devenue une très légère
minorité avec 49,53% en 2015 et 48,99% en 2016. Au 31 décembre 2016, les médecins de
nationalité luxembourgeoise étaient majoritaires par rapport au total des généralistes (319 sur
505), mais minoritaires comparés à l’ensemble des spécialistes (565 sur 1 178) et aussi
minoritaires au nombre complet des médecins dentistes et dentistes spécialisés (210 sur 550).
En décembre 2017, l’UL a publié un travail sur les médecins généralistes au
Luxembourg, comportant des données complémentaires à celles dont nous avons jusqu’alors
disposé 8 .
En plus, au mois de décembre 2017, l’Association des médecins et médecins-dentistes
a communiqué les résultats d’un sondage relatif au système de santé publique 9 . Quelques
renseignements de cette enquête sont reproduits dans ce texte.
2.2 Genres de formations médicales dispensées
A l’heure actuelle, des formations médicales sont organisées au Luxembourg par
l’Université et par les hôpitaux.
Formations organisées par l’UL
Depuis la rentrée 2005-2006, l’UL dispense une formation d’une année en Sciences de
la vie, qui permet aux étudiants ayant obtenu le Certificat d’études supérieures en sciences
médicales, de passer en 2 e année de médecine dans les universités avec lesquelles un accord
de coopération a été conclu en Allemagne, en Belgique et en France. Pour être admissibles à
ces études à l’UL, les candidats doivent répondre à certaines conditions et notamment prouver
un bilinguisme français et allemand (sauf s’ils ont passé 10 ans dans l’enseignement
luxembourgeois). Une connaissance de l’anglais n’est pas demandée. Pourtant, les recherches
en médecine sont très majoritairement publiées dans cette langue, qui est au Luxembourg
celle utilisée par le Fonds national de la recherche et dans laquelle est rédigé le Rapport
annuel de l’Université. L’UL reçoit actuellement quelque 400 demandes, alors que le nombre
d’admis est li