Insa Sané au lycée
Louise
C’est avec un grand sourire aux lèvres que l’écrivain Insa Sané a passé les portes du LEC le 14 février dernier. Il a pu passer la journée avec des classes de 1ère STMG. Né à Dakar (Sénégal) en 1974, Insa sané émigre ensuite à Sarcelles (France) à l’âge de 6 ans. Après la musique, le théâtre et le cinéma, c’est la littérature qui le séduit. C’est en 2006 que son premier roman, Sarcelles-Dakar, paraît : une comédie urbaine selon France Culture. Dans la continuité, cinq autres romans signés de sa plume seront publiés. L’éclaireur a réussi à lui voler dix petites minutes, malgré les nombreuses sollicitations auxquelles il a dû répondre, et lui a posé quelques questions.
L’éclaireur : Est-ce que votre dernier livre « les cancres de rousseau » (2017) reflète votre vie ?
Insa : Je n'aime pas les autobiographies, donc ça reste quand même une fiction qui part d'une réalité que je connais. C'est toujours plus facile d'écrire quand on a pu percevoir les êtres qui vont inspirer nos propres personnages et ainsi situer le décor, le cadre et le contexte du récit. Ensuite, on part de ce que l'on connaît et on essaye de le rendre universel : il faut que le lecteur puisse s'identifier. Donc, effectivement on part de l'auto-biographie, et on va jusqu'à la fiction, pour atteindre la poésie et ensuite mêler les genres.
L’éclaireur : Est-ce que vous vous identifiez à Djiraël, le personnage principal de ce livre ?
Insa : C'est plutôt Djiraël qui s'identifie à moi (rires) ! Djiraël c'est une partie de ma personnalité, c'est sans doute le gamin que j'aurais voulu être. Il représente mes ratés et les rêves que j'avais quand j'étais ado.