Le Reporter sablais Le Reporter sablais n°2 - 15 novembre 2018 | Page 5
Actualités
faire revenir la jeunesse aux sables
En Bref
ralentissement
pour le lotisse
ment des roses
26 septembre 2016, pose de la 1ère pierre du Lotiss. des Roses
Parmi les souhaits de Didier
Gallot figurait la volonté de
faire revenir la jeunesse au
coeur des Sables d’Olonne.
Pour cela il sacrifia les habi-
tudes depuis plusieurs décen-
nies des vacanciers du camp-
ing des Roses situé quartier des
Présidents, et y programma,
avec l’élu chargé de l’urbanisme
Geoffroy de Baynast, la construc-
tion de résidences disponibles à
la vente pour de jeunes cou-
ples avec enfants. Une autre
PUB
partie fut également proposée
en logements locatifs pour des
familles à revenu modeste:
“Quatre hectares occupés dans
la ville et propriété des Sables
d’Olonne me paraissait une
aberration économique compte
tenu des difficultés des jeunes
à se loger” déclarait alors Didier
Gallot. “La loi du marché n’est
pas la seule, cette réalisation
montre que la volonté politique
peut s’opposer aux puissances
financières” ajoutait-il alors.
Si le projet a bien
démarré et que le
lotissement et les
premières maisons sont
bien sortis de terre, il
apparaît malgré tout que
la demande a été moins
forte que prévue.
Des aménagements
avec des obligations
moins restrictives ont
donc été apportés.
Les demandes doivent
répondre à certains
critères en matière
d’âge minimum et de
revenus maximum.
Par exemple, pour deux
personnes, le revenu
de référence doit être
inférieur à 42.000 € / an.
En 2018, la 3ème
tranche a été lancée et
concerne 5 lots.
emprunts toxiques
maîtriser les
dépenses
résidences pour jeunes couples
5
La chasse aux dettes
Didier Gallot l’avait promis lors de
sa campagne électorale. Il s’agis-
sait d’assainir les finances pub-
liques. Avec son adjoint chargé
des Finances, Yvan Kervenka, les
négociations ont été lancées afin
de réduire l’emprise des empru-
nts toxiques. Un fonds de sout-
ien gouvernemental - de 3 mil-
liards d’€ sur 15 ans sur le plan
national - a d’ailleurs permis d’ac-
célérer le processus de désensi-
bilisation des encours concernés.
Pour Les Sables, la part des
emprunts toxiques est passée de
41% à 16% entre 2015 et 2017.