En savoir plus sur lui :
Je suis l’auteur d’Al Baas : l’ennemi de
l’intérieur, un polar dont voici le résumé :
Originaire de Rhône-Alpes, je vis à Trois-
Rivières (Québec). Dans la vraie vie, je travaille
dans la publicité.
Où se procurer son livre
Amazon
Kobo
Je suis aussi le créateur du Connard
Enchaîné, sur lequel j’écris régulièrement.
Son site
Sa page auteur Facebook
Extrait de son roman
Sur le tarmac de l’aéroport turc, un Lockheed C-130 Hercules, un avion militaire de fabrication
américaine, se tenait prêt à décoller. Équipé de quatre réacteurs, cet engin était l’un des avions de
transport les plus utilisés par les différentes puissances militaires mondiales. Celui-ci appartenait à l’Armée
de l’Air Française, qui l’avait spécialement mis à disposition de la DGSE (Direction Générale des Services
Extérieurs), les services secrets…
Sur la piste, cinq hommes s’avançaient vers l'appareil : deux civils et trois militaires. Celui qui menait
la marche paraissait un peu trop classe pour cette zone semi-désertique. Vêtu d’un costume anthracite et
d’une chemise blanche, négligemment ouverte sur le torse, il portait un bouc parfaitement bien taillé et
des cheveux châtains, coupés ras, qui n’arrivaient pas à masquer la présence d’une calvitie sur le sommet
de son crâne. Il s'agissait de Marc Delmat, officier des renseignements français, qui dirige, au sein de la
DGSE, une section de recherches d’otages. Agé de 50 ans, cet ancien militaire avait ses classes au sein du
1er RPIMA (Régiment de Parachutistes et d’Infanterie de la Marine), avant de rejoindre la DGSE il y a une
quinzaine d’années. Celui que tout le monde appelait « Tanger » au sein des services secrets (en référence
à sa ville de naissance ; il était en effet né au Maroc) jouissait d’un physique plutôt ingrat, que des
costumes italiens à plusieurs centaines d’euros venaient compenser : ses joues maigres et creusées
s’effaçaient sous la proéminence de son nez crochu et de son large front ridé. Une vilaine cicatrice,
héritage de son passé d’agent de terrain, ramenée d’une de ses missions au Yémen, balafrait le côté
gauche de son visage
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